mercredi 24 septembre 2008

WarEngine, WIP #2

Ce soir je vais essayer de prendre des photos des figs traitées la semaine dernière (voir le WIP#1) et de les publier sur le blog.

Au programme ce soir, sélection des teintes pour les troupes et début de la peinture. L'objectif est de réaliser de la qualité tabletop, pas de gagner le Golden Demon.

Niveau inspi, je pense tirer pas mal de trucs du travail d'un artiste que j'adore, Brom. L'idée est de travailler sur un constraste clair-obscur avec des teintes très déssaturées. Je commencerai par les hallebardiers qui semblent les plus faciles à peindre (beaucoup de surfaces en applat, peu de détail).

Je vous tiens au courant de l'avancement des travaux.

Je suis en train de finir un Fossoyeur (Rackham) pour le prochain test-match avec Tony.




dimanche 21 septembre 2008

Hard Klash Fantasy, rapport de bataille #1

En ce dimanche ensoleillé, Tony et moi on avait prévu d'en venir aux mains par armées interposées.
C'était surtout un prétexte pour tester les règles de Hard Klash Fantasy, notre mod pour WarEngine.

Le pitch
Affrontement en 5 tours, 2300 points d'armée.
Aleghra, la Sorcière de Sang est sur la piste d'un ancien et puissant artefact qui pourrait lui donner la suprématie dans sa lutte pour le contrôle des territoires d'HardKlash.
Ayant localisé l'artefact dans les steppes de Stonewheary, elle s'y dirige à la tête d'une petite force armée.
Ce qu'elle ne sait pas c'est que le clan nain d'Hargrim Choppenbronze garde le site depuis des temps immémoriaux.

Armée de Somogh (morts-vivants)
Aleghra, équipée de l'Orbe des Sombres Oracles
1 Seigneur-Crâne
Az-Rabhan et son Linceul de Sang commandant une escouade de 5 Gardes-Crânes d'élite
1 Gardien des Ténèbres
1 Fiancée du Désespoir commandant une unité de 10 Servants d'Os dont 5 tirailleurs armés de javelot et 5 guerriers armées de haches lourdes

Armée du Clan Choppenbronze (nains)
Hargrim Choppenbronze
1 Canon-Flamme
1 Prêtre de Thor
1 Berserker d'Odin
1 Tueur de Trolls commandant une unité de 5 Marteaux de Thor dont un meneur
1 unité de 10 Guerriers Nains dont un meneur

Placement
les Nains prennent position dans et autour du fortin situé au centre du champ de bataille.
Le Canon-Flamme tient le fort, les Marteaux bloquent sa base, les Guerriers verrouillent l'autre côté tandis qu'Hargrim, le Berserker et le Prêtre se tiennent au centre du dispositif protégés par le couvert épais que procurent les murs du fortin.

Aleghra dispose ses troupes d'un seul côté, à bonne distance des Nains, tentant le flanc refusé.
Protégée derrière le Seigneur-Crâne, la sorcière ordonne à la Fiancée du Désespoir d'investir le bois à droite du champ de bataille tandis qu'Az-Rabhan verrouillera le flanc droit.
Le Gardien des Ténèbres décide de soutenir l'unité de la Fiancée.

Tour 1
Les Nains gagnent l'initiative. Tony décide de faire tirer son Canon qui prend pour cible le Seigneur Crâne.
Malgré ses 5 points d'Héroïsme celui-ci succombe. Belle erreur de placement de ma part, mais je savais que le Seigneur allait être la cible des tirs de Tony qui ne veut pas le voir arriver au corps-à-corps.
La mine déconfite mais espérant secrètement voir le Seigneur se relever grâce à son trait Increvable, j'active Aleghra qui ne veut pas laisser cet affront impuni.
Invoquant la puissance des Enfers, la Sorcière déclenche coup sur coup deux Feux Infernaux sur les guerriers Nains qui lui font face. Bilan: 3 morts et Aleghra s'en va se cacher derrière un menhir.

Tony riposte par un regroupement de ses guerriers et par la venue du Tueur de Troll en soutien.
J'en profite pour avancer mon Gardien qui élimine un guerrier par une Spirale de Mort avant de se replacer à couvert.
Hargrim sous la férule de Tony commande aux Marteaux de faire barrage sur le flanc droit aux Gardes-Crâne qui s'avancent, menaçants.
J'en profite pour activer la Fiancée et ses séides qui se mettent en position de charger le flanc gauche du dispositif nain au prochain tour.
Tony comprend la manoeuvre mais anticipe trop. Il avance Hargrim et son Berserker hors du couvert du fortin et envoie ce dernier charger mes servants dont deux tombent.

J'active à mon tour mes Gardes-Crâne menés par Az-Rabhan le Maudit, prêts à charger le flanc droit de Tony au prochain tour.
Tony termine le tour par se demander quoi faire de son prêtre...
On supprime les pertes. Je lance un dé pour le Seigneur-Crâne qui se relève et, d'une voix sépulcrale, maudit les Nains.

Je termine le tour en activant l'Orbe des Sombres Oracles. Les Noires Puissances sont avec Aleghra, elle entrevoit le destin et bénéficiera donc de l'initiative au prochain tour.

Tour 2
Je gagne l'initiative. L'Orbe me permet dans ce cas d'activer simultanément deux unités. Je décide d'activer le Seigneur et l'unité de servants.
Les servants se ruent à l'assaut d'Hargrim et le cernent. Bénéficiant d'une chance insolente (pour une fois), je parviens à tuer le héros Nain qui s'effondre en promettant de se venger.
Dans la bataille, ma fidèle Fiancée du Désespoir a perdu la grâce de la Non-Vie et gît sur le sol, démembrée par la hache du vaillant Choppenbronze.

Le reste de l'unité parvient à se défaire du Berserker et se regroupe du mieux qu'il peut.

Le Seigneur, quant à lui, fait le ménage et d'un grand coup de sa Lame de Carnage, envoie trois Nains au Walhalla et place son attaque de griffes en réserve.

Tony tente le tout pour le tour et regroupe ses Marteaux dans le fortin pour soutenir l'assaut des Deux-Fois-Nés.

Mes Gardes-Crâne, boostés par l'Esprit de Meute et la Force de Brute de leur leader, chargent les Nains, détruisent le Canon-Flamme et un Marteau.

Tony a encore oublié de faire agir son prêtre en début de tour et décide de lui faire réserver une attaque.

Aleghra tente encore une fois d'obtenir les faveurs des Obscurs mais l'Orbe reste muette.

Tour 3
Le Seigneur se débarrasse des derniers Nains qui lui barraient la route. Le Tueur de Trolls et un guerrier retournent à la terre.
L'immense carcasse chuintante s'avance du vaillant capitaine des Marteaux et le piétine férocement, fin du tour du Seigneur.

Les Marteaux tentent le baroud d'honneur et se ruent à la charge des servants d'os qui les assiègent sur leur flanc gauche.
Les Nains broient les squelettes mais sont consumés par les feux infernaux d'Aleghra dans la seconde qui suit.
Le Prêtre est le seul survivant du valeureux clan Nain et il se prépare à se présenter devant Odin.
Il est bientôt cerné par Az-Rabhan et ses séides. Le Prêtre ferme les yeux, empoigne son marteau et, après une courte prière à Thor, se rue sur Az-Rhaban qui l'empale sur sa lame en ricanant.

Bilan
Annihilation totale des défenseurs Nains. Aleghra savoure sa victoire et ses pertes minimes (5 servants d'os et la Fiancée).
Toute à son triomphe, la Sorcière n'avait pas prêté attention à la petite silhouette qui s'éloignait dans l'aube naissante. Le sonneur du clan Choppenbronze avait survécu et s'en allait prévenir ses frères Nains que la menace de l'Ombre s'étendait...

Question jeu, les forces de Tony ont été handicapées par un manque de tireurs et la lenteur du Canon-Flamme. Le prêtre d'Odin aurait pu, par un usage avisé de Bouclier Psychique, protéger le Tueur, le Berserker ou Hargrim des assauts des morts-vivants.
Mes forces ont fait leur boulot même si Increvable en a été pour beaucoup dans la victoire finale, me permettant de conserver un surnombre intéressant.
Increvable n'a pourtant pas été décisif. Rétrospectivement, les Gardes-Crâne, correctement épaulés par les sorts de leur meneur (Force de brute +2k2 en attaque et Esprit de Meute, +2k1 d'attaque soutenue) ont fait beaucoup plus, éliminant le Canon-Flamme et deux Marteaux.
Le fait de bénéficier d'une arme à allonge est un plus tactique indéniable, mes Gardes-Crânes ne se sont jamais fait engager au corps-à-corps sans avoir une chance de riposter d'abord.

mercredi 17 septembre 2008

Batman, The Dark Knight


Fiche Technique : Film de Christopher Nolan avec Christian Bale, Michael Caine, Heath Ledger, Morgan Freeman, Aaron Eckhart et Maggie Gyllenhaal - USA - 2h30 - Musique de Hans Zimmer

Le film est sorti en Juillet et j'ai attendu Septembre pour aller le voir alors, oui, beaucoup de choses ont déjà été écrites sur The Dark Knight et pas des moindres. Je ne vais même pas essayer d'être original.

Les mêmes décors que le premier opus du même Nolan, une Gotham City ensoleillée, aux tours de verres fières et brillantes. Voilà pour la face visible. Pour la face cachée, les bas-fonds humides et suintant l'angoisse avec la pègre qui étend son influence sur toute la ville.

Cette fois ci, justement, la pègre est représentée par, d'un côté, une coterie de barons qui craint pour son argent menacé de saisie bancaire par les services de police dirigés par le tout nouveau procureur,Harvey Dent (Aaron Eckhart) secondé par Rachel Dawes (cette fois jouée par Maggie Gyllenhaal) et, de l'autre côté, par le Joker dont la venue était annoncée à la fin du premier film.

L'intrigue est multiple. Un, le Joker veut la peau de Batman et réussit à unifier les barons de la pègre autour de lui par la menace et l'extorsion. La scène du braquage en ouverture du film est assez saisissante de ce point de vue là. Deux, Rachel est amoureuse de Dent, Batman/Wayne est amoureux de Rachel. Trois, Dent part en croisade contre le crime et ne veut pas que la collaboration larvée entre la police et Batman continue.

Les trois intrigues vont se croiser et se recroiser jusqu'au dénouement final. Le Joker séquestre Rachel et Dent et menace de les immoler. Il communique à Batman au dernier moment leurs lieux de détention mais trompe Batman qui, croyant sauver Rachel, se porte en fait au secours de Dent. Bilan, Rachel meurt (Gordon arrive trop tard) et Dent se retrouve atrocement brûlé sur la moitié gauche de son visage.

Le Joker persuade Dent de se venger de Batman et des flics pourris qui selon lui sont responsables de lamort de Rachel. Dent le Croisé de la lutte contre le crime devient Harvey Two-Faces, vengeur paranoïaque qui laisse un sillage de meurtres derrière lui.

La confrontation finale verra la mort accidentelle de Dent et le renoncement de Batman qui, contre l'avis de Gordon, endosse la responsabilité des meurtres commis par Dent.

L'intrigue que je vien de résumer très imparfaitement fonctionne très bien, chose rare dans un film de super-héros où, classiquement, les choses sont plutôt vues de manière très manichéenne. Pas dans The Dark Knight qui est plutôt un thriller mettant en scène un justicier d'un type particulier, un anti-héros qui doute de ses propres motivations et qui finit par prendre son rôle comme une charge à assumer bon gré mal gré.

L'avis 100% subjectif de Sandchaser: une très bonne suite (c'est rare), servie par d'excellents acteurs. La critique et les spectateurs ont acclamé le regretté Heath Ledger qui campe un Joker effrayant et glauque mais il ne faut pas oublier Aaron Eckhart qui est très convaicant dans ses deux rôles de procureur incorruptible et de vengeur paranoïaque. Mention spéciale aussi aux seconds rôles, les deux consciences de Bruce Wayne/Batman, Michael Caine, toujours très digne en Alfred et Morgan Freeman, en Lucius Fox, pourvoyeur en technologie imaginaire et en conseils sybillins.

jeudi 11 septembre 2008

Cold Play à Bercy

10 Septembre, départ direction le POPB pour le second concert parisien de Cold Play. En prévision des manoeuvres dans les parkings souterrains de la capitale, on avait décidé de partir avec la petite voiture (Modus 1.2) et il faut dire que sur l'autoroute, ça faisait du bruit pour pas grand chose.
Dans notre hâte, on avait en plus oublié les albums du groupe pour se mettre dans l'ambiance du concert.
"Pas grave" me dit Armelle (Armelle c'est ma femme). "De toutes façons, j'ai des coups de fil du boulot à donner". Et ce fut parti pour 1h30 de gestion de crise au téléphone en français et en VO anglaise sous-titrée. Ma belle-soeur et moi, on a eu vite fait de détourner la situation en une parodie de 24h avec Armelle dans le rôle de Jack Bauer. Enfin bref (les apartés me perdront)
Arrivés sur Paris après avoir goûté les joies du BP aux heures de pointe, nous nous engouffrons dans le parking souterrain de la Cour St Emilion et nous resortons dans le quartier quasiment en face de la bouche de métro de la 14. (petit aparté encore : pour se garer, ce parking est très pratique).
On débouche sur le parvis du PO au sein d'une foule compacte mais tranquille. Ca change des concerts de Metal, le public n'est pas forcément le même (oui, ici, les gens ont une cause à défendre)
On entre. Là, les filles font une pause technique, prétexte fallacieux pour me laisser me dépatouiller seul avec une vendeuse de bouchons d'oreille qui me proposait de me racketter gentiment de 5 billes pour des bouchons qu'on trouve à 1,50 sur le catalogue de n'importe quel fournisseur d'équipement de sécurité. Non merci et puis pour Cold Play, je pense que je pouvais m'en passer, c'est pas Manowar non plus.
J'envoie bouler la vendeuse poliment, les filles sortent enfin des toilettes et on se dirige vers nos places (numérotées).
De là où on est, on aperçoit bien la scène faut dire avec une vue plongeante sur les fûts du batteur. Le problème, c'est que ma belle-soeur et moi, on passera pas mal de temps à demander gentiment aux gens qui se trouvaient debout sur la plateforme pour voir leurs idoles de plus près de se pousser un peu siouplé pour qu'on puisse voir nous zossi.
La première partie était assurée par un groupe de brit-pop assez poussif, du sous-Simple Minds archi-entendu. Heureusement qu'on était en retard, ça nous a permis d'échapper à un plus long ennui.
Enfin, les lumières s'éteignent, les techniciens grimpent dans les postes de poursuite, les roadies amènent le matos, tout se rallume pour Chris et ses trois potes.
Le concert commence par Life In Technicolor et se poursuit sur la première heure par les morceaux les plus rythmés du dernier LP dont l'excellent Violet Hill.
Par rapport au précédent concert parisien de 2005, on sent ColdPlay plus à l'aise sur scène et surtout Chris Martin qui se lâche et semble bien en phase avec son public.
Techniquement aussi le spectacle est plus abouti. Mention spéciale aux éclairages et aux effets spéciaux sous forme d'immense boules lumineuse retro-éclairées dont l'effet gentiment psychédélique colle bien à la musique du live.
Le quatuor nous gratifia aussi de quelques perles et surprises Des reprises électro des titres phares de l'album XY, une version dans le public de Lost et un titre chanté de manière inédite par le batteur Will Champion.
Pour les reprises des titres de XY, le groupe s'était aménagé une microscène de 5 mètres carrés qui s'avançait dans la fosse.
Le concert prenait fin dans le délire du public, Chris allongé sur la scène. Pas moins de quatre titres enchaînés après un rappel d'une dizaines de minute rythmés par une version instrumentale remixée de Viva la Vida.
La setlist du concert :
1. Life In Technicolor
2. Violet Hill
3. Clocks
4. In My Place
5. Speed Of Sound
6. Cemeteries Of London
7. Chinese Sleep Chant
8. 42
9. Fix You
10. Strawberry Swing
11. God Put A Smile On Your Face
12. Talk
13. The Hardest Part
14. Postcards From Far Away
15. Viva La Vida
16. Lost
17. The Scientist
18. Death Will Never Conquer
19. Viva la Vida remix
20. Politik
21. Lovers In Japan
22. Death And All His Friends
23. Yellow

Impressions: du bon live avec un groupe qui a appris à jouer avec la scène et le public. On sent Chris Martin plus libéré maintenant. Niveau musique, c'est tip-top avec finalement plus d'énergie qu'on pourrait s'attendre d'un groupe qui fait de la pop-wave. En résumé un très bon moment, l'album étant déjà très bien, le concert est étonnant.


mardi 9 septembre 2008

WarEngine, WIP #1

Hier soir, ai continué l'assemblage de l'unité d'archers avec l'ébarbage des 3 figs restantes. Ai décidé de laisser tomber l'archer avec le bras trop court pour l'instant.
Ai ébarbé et assemblé les 3 arbalétriers.
Je projette de continuer ébarbage et assemblage des hallebardiers. Ce qui est fait n'est plus à faire !
Je dois trouver des socles ronds et vérifier que j'ai assez de bouchons pour servir de support.
Je vais profiter des derniers beaux jours pour sous-coucher les figs au spray en extérieur ce week-end.

Objectif: les troupiers des deux unités montés sur support à peindre et sous-couchés dimanche soir soit 12 figurines.
EDIT : Objectif atteint vendredi dernier (le 18 Septembre)



La semaine d'après, je reprends la peinture pour essayer de vider la file d'attente (3 lanciers squelettes, 1 zombi garou, 1 cerbère et 1 zombi caretaker)
EDIT : 2 lanciers sont terminés et sont venus grossir les rangs des Gardes-Crâne de Somogh






Je dois aussi mettre au propre les profils que j'ai imaginé pour ces troupes et démarrer le portail Hard Klash Fantasy sur le wiki WarEngine.


lundi 8 septembre 2008

Démonologie Informatique 2/2

Il s'est passé quelques semaines depuis le dernier billet sur le sujet, veuillez m'en excuser. J'étais en vacances, sans Internet et avec quelques autres petites choses à faire.

On en était resté à ce qui distingue les langages informatiques entre eux par rapport au fait de déclarer le type des variables. Pour celles et ceusses qui ont la mémoire qui flanche et que le sujet intéresserait, allez .

Je pensais écrire la seconde partie du billet dans la même veine que la première quand un commentaire d'un lecteur m'a fait réagir. Ce commentaire dit en substance : "Comment gérer des structures de données complexes avec un langage dynamique ?"

D'abord, qu'est-ce qu'on entend par structure de données complexe ?
Et d'abord, ce quoi une structure de données ?

En informatique, l'un des problèmes de base qu'un concepteur a à résoudre est celui de la représentation des données. Tout le monde a une idée assez précise de ce que c'est qu'un nombre entier (il en existe même quelques définitions mathématiques assez formelles) mais comment le représente t'on ?

Pour un humain standard et normal (ni informaticien, ni mathématicien), la question ne se pose pas, il écrit le nombre entier avec des chiffres décimaux, c'est ce qu'on appelle la représentation positionnelle en base décimale d'un nombre.
La représentation décimale est tellement courante que l'on est arrivé à confondre l'essence d'un nombre et sa représentation. Mais ces deux notions sont distinctes.

Prenons par exemple l'entier N représenté communément par l'écriture décimale suivante : 10.
N peut aussi s'écrire 5 x 2 ou comme la somme des 4 premiers entiers naturels non nuls : 1+2+3+4. A chaque fois, on parle du même nombre, du même être mais sous des représentations différentes. On peut aller encore plus loin en disant que ce nombre entier N est unique mais qu'il lui est associé une infinité de représentations (ça se démontre facilement en disant qu'un entier N peut être représenté dans toute base de numération p où p est un entier, comme il existe une infinité d'entiers p, N peut être représenté d'une infinité de façons)

Quel rapport avec notre choucroute de structure de données ? Et bien, le voilà : une structure de données est la représentation d'un type.

Dans notre exemple avec l'entier, 10 est une structure de données qui représente de manière numérique le nombre en question de type entier. Le type est entier, le nombre est une réalisation du type, un être si on veut et l'écriture décimale, sa représentation (très efficace pour le calcul manuel ou mental sur les entiers).
Une autre représentation du même être est Dix. Cette représentation est lexicale, dépendante d'une langue nationale. Peu pratique pour le calcul ou même la communication...

Dans le premier cas, on exprime notre élément de type (on dit instance ou réalisation) par une structure de données qui est une séquence de chiffres de 0 à 9.
Dans le second cas, on exprime le même être par une structure de données qui est une séquence de lettres d'un alphabet qui suit les règles de vocabulaire et de syntaxe d'un langage (en l'occurrence, une langue naturelle, le français).

Maintenant, qu'on voit peut-être un peu mieux ce qu'est une structure de données et à quoi ça sert, on va pouvoir répondre à la première question : en quoi une structure de données peut être complexe et si les langages dynamiques sont mieux à même de les gérer.

Avant toute chose, il faut vous prévenir que ce n'est pas parce qu'un langage ne force pas le développeur à utiliser des types que ce langage n'en possède pas.
En Perl (langage à typage dynamique faible), vous ne voyez jamais quelquechose du style my int $n = 10;
Et pourtant, écrire quelque chose comme my $n = 1+2+3+4; printf "%d\n",$n; donnera bien 10.
Perl possède bien en interne un type Entier mais il décharge le développeur du souci de s'en préoccuper en inférant le type des variables à l'exécution. En clair, Perl contient un petit démon qui regarde l'intérieur des boîtes pour mettre tout le temps la bonne étiquette dessus.

Et nos structures complexes alors ? Et bien, on s'en fiche. Pouvoir créer des structures complexes n'a rien à voir avec les types supportés d'un langage mais avec sa syntaxe.
Quand on parle de structure de données complexes, on parle en fait de représentations suffisamment sophistiquées pour représenter des types de plus en plus abstraits.

Représenter un entier est une chose, représenter un une carte géographique et un itinéraire dans cette carte (comme Google Maps le fait) en est une autre.

Prenons une structure de données sophistiquées, la liste chaînée. Il s'agit d'une collection de variables dont on accède aux valeurs par itération de proche en proche depuis la tête de liste jusqu'à la fin.

Son expression dans un langage informatique ne dépend aucunement de la capacité dudit langage à gérer le typage de manière forte ou faible, statique ou dynamique mais uniquement de sa capacité à gérer des liens entre variables (qu'on les appelle pointeurs ou références) donc de la syntaxe.
Exemples : C (fort, statique) possède des pointeurs, on peut y définir une structure de liste chaînée. Perl (faible, dynamique) permet de gérer des références à des variables, on peut y définir une structure de liste chaînée (c'est idiot car Perl les supporte de manière native), Lisp (pas de typage) est entièrement basé sur la structure de liste (un programme Lisp est une liste). A contrario, PL-SQL (fort, statique) ne supporte ni pointeurs, ni références et n'autorise pas la définition de telles structures.

En conclusion, la capacité d'un langage informatique à gérer des représentation sophistiquées des données dépend de la puissance et de l'expressivité de sa syntaxe.
Le typage n'intervient que dans le contrôle de la syntaxe pour assurer une exécution correcte.

A noter que beaucoup de langages dynamiques possèdent une syntaxe puissante et expressive à la différence de certains langages statiques.