mercredi 14 avril 2010

Tigre de Dirz

Photos de la fin des travaux sur le tigre de Dirz commencé en fin d'année dernière et fini hier soir (les photos de la bête terminée sont à venir, pas eu le temps de la shooter hier soir)

La peinture et moi, c'est une longue histoire d'amour/haine. Quand ça va bien (comme hier soir), j'ai un rythme de production assez rapide. Sinon, je peux rester trois mois sans toucher un pinceau.

C'est un domaine pour lequel ma tendance naturelle à la procrastination et au déficit d'attention prend des proportions épiques.



Technique : Lavis successifs très dilués de Marron Sable PA, Ombre brûlée PA, Bleached Bone GW, Ivoire PA (tête), de Violet PA, Rouge Foncé PA et Rouge Sang PAG (corps), de Brun carbonisé PAG, Ombre brûlée PA (queue). Les éclaircissements sont au Marron Sable PA, Bleached Bone GW et Ivoire PA.

lundi 12 avril 2010

WIP terminé, unité de guerriers Scorpions

J'ai terminé la peinture il y a pas mal de temps, les photos étaient prêtes elles aussi. Il me manquait du temps et de la motivation pour l'article.

Voici une nouvelle unité opérationnelle pour ma bande de guerriers Scorpions pour War Engine. Il s'agit d'anciennes figurines Rackham pour Confrontration. Commencée en Février 2009 et terminée en Octobre 2009 en 4 séances de 2 heures. La vitesse est bonne, reste à augmenter la fréquence.

La photo de famille

Le leader (à gauche) et un guerrier (à droite)

Un arbalétrier

Technique: sous-couche au Skull White GW. Couche de base peau : Gris neutre PA + Marron sable PA + Gris allemand PA. Ombrages peau : Gris neutre PA + Gris allemand PA. Éclaircissements en Gris neutre PA + Chair de base PA. Couche de base vêtements : Vert PA + Turquoise PA + Gris Spectre PAG. Ombrage : mélange de base + Vert foncé PAG. Eclaircissements : mélange de base + Bleached Bone GW. (GW=Games Workshop, PA=Prince August, PAG=Prince August Games)

mercredi 7 avril 2010

La Revue Ciné de Sandchaser (Decembre 2009 - Mars 2010)

En 4 mois, 6 films vus pour un coût moyen de 6 euros/film. Est-ce que ça valait le coup ? Réponses plus bas.


Micmac à Tire-Larigot
par J.P. Jeunet - France

Un Jeunet classique. L'univers, la lumière, les personnages un peu déjantés. On prend les mêmes et on recommence. L'univers de Delicatessen, l'esthétique de la Cité avec une intrigue dans le style du Long Week-end pour raconter la vengeance d'une victime des marchands d'armes. C'est fédérateur et familial. On passe un bon moment si on aime bien Jeunet et qu'on est un peu fleur bleue. C'est mon cas. 5/5, a mérité ses 6 eurosous.


2012
par R. Emmerich - USA

A regarder avec des potes chercheurs en physique pour voir leurs mines effarées. Personnages stéréotypés, intrigue inexistante, ce film ne sert qu'à tester son home-cinéma. Bon, après ça, on peut se dire que So Bad, It's Good, So Yeah! 2/5, allez, j'ai bien rigolé. Ne dépensez pas d'argent au ciné. A acheter en DVD pour étalonner une chaîne hi-fi ou un écran plasma.



Avatar

par J. Cameron - USA

The BLOCKBUSTER ! Attendu depuis des années par tous les fans de Cameron. De la SF, de la 3D, un monde extraordinaire dont on avait pu apercevoir les contours dans un dépliant papier distribué avec le courrier. Bref, le truc énorme. Au final ? Le seul truc en 3D dans ce film, c'est l'image. Le scénario ? plat. Les personnages ? plats. Les scènes d'action ? plates. La morale de l'histoire ? Plate et réchauffée. En plus, c'est long. 2h40.
Alors si vous voulez voir Avatar, restez à la maison et louez vous Danse avec les Loups ou Little Big Man et imaginez que les Apaches/Lakota sont des elfes de l'espace à la peau bleue. 3/5 pour les effets spéciaux. Revoyez Abyss du même Cameron. C'est largement mieux. Ou Titanic, y a Kate Winslet toute nue. Ou mieux, lisez Aquablue, la série de BD de Cailleteau&Vatine. Tout Avatar est pompé dessus (la peau bleue, le matos des militaires, le pitch).


Invictus
par Mister Clinton "Clint" Eastwood Jr. - USA

C'est un film de Clint. Avec Morgan Freeman et Matt Damon. Rien que pour ça, faut y aller. Non, sérieusement, faut être objectif, Client Eastwood réalisateur, dans 100 ans on en parlera encore. On s'ennuie pas. Freeman campe un Nelson Mandela plus vrai que nature au point où se demande si c'est pas Mandela qui est le sosie de Freeman. Enfin, Freeman est bien dans son registre, irradiant le calme et la sagesse. Un peu trop d'ailleurs, le film frôle l'hagiographie à plusieurs moments.
Pour faire contrepoint, heureusement, il y a Matt Damon dont les doutes brisent un peu le doux ron-ron du scénario et surtout Tony Kgoroge qui joue le meilleur second rôle du film comme chef de la sécurité présidentielle. Ah au fait, ça n'est pas un film sur le rugby. 5/5. Ca mérite amplement ses 6 euros. Et ça va s'acheter en DVD.


Solomon Kane
par Michael Basset - UK

Un film anglais narrant les aventures du personnage de Robert Howard le plus connu après Conan. Bon, moi j'ai lu qu'une nouvelle de Howard et le héros, c'est ni Conan, ni Kane alors je partirai pas là-dessus.
On a là un film à l'esthétique glauque et douteuse mélangeant allègrement les périodes historiques pour au final livrer un gloubiboulga d'heroic-fantasy mal digérée. Pensez un peu, le héros est un ancien corsaire de sa Majesté qui cherche la rédemption. Quoi de mieux pour ce faire que d'errer sur les chemins creux du Yorkshire en pleine époque de la glorieuse révolution anglaise. Evoqué comment ça, ça peut le faire, hein ?
Et bien, non, ça le fait pas. On a l'impression que l'Angleterre n'a jamais quitté le moyen âge, que les puritains de l'époque sont soit des abrutis béats ou des extrémistes sanguinaires et que le pays est livré aux hordes barbares.
Même le Robin des bois, prince des voleurs fait plus vrai, c'est dire. Alors, après qu'est-ce qui reste ? Bin rien. Les effets sont quelconques, les acteurs moyens et les scènes d'actions pourries. Les prises de vue en extérieur sont pas mal. 1/5. C'est nul. Achetez vous un beau livres de photos de l'Ecosse ou du pays de Galles. Si le film avait été produit par Games Workshop et estampillé fluff officiel de Warhammer Battle, ça l'aurait plus fait !


Alice In Wonderland
par Tim Burton - USA

Lâche ! Traitre ! Hérétique ! Tim Burton refait du Disney et ça se sent. Prenez l'oeuvre de Lewis Caroll. Au départ, c'est un récit pour distraire trois jeunes filles lors d'une promenade en bateau et ça finit, un fois publié, en satire des conventions de la société victorienne de l'époque. Mais il y a satire et satire. Burton prend la satire au pied de la lettre et nous montre des personnages victoriens hyper-conventionnels auxquels se heurte Alice dans la première demi-heure du film.
Une fois dans le Wonderland, la quête d'Alice se transforme en mauvais scénario de Donjons&Dragons sans le surréalisme et la loufoquerie du récit original pour finir par une scène de bataille poussive et ennuyeuse.
Où est le non-sense ? Nulle part.Le Chapelier Fou n'est qu'un pauvre junkie au discours incompréhensible. Les autres personnages sont dans leur stéréotypes, rien d'onirique ni de surréaliste ne subsiste de l'oeuvre originale. De retour à la surface, Alice triomphera de toutes les convenances en 5 minutes chrono mieux que Jack Bauer et gagnera son happy end en ayant rien perdu. Disney quoi.
De Tim Burton, on aurait aimé quelque chose de gentiment subversif, du style de BeetleJuice.
3/5. La fin est chiante et à aucun moment, on ressent quelque chose pour les protagonistes. Le Chat est marrant. Fallait le voir pour critiquer. Revoyez le dessin animé de Disney.


Bilan des courses. Dépensé 36 euros pour une moyenne de 3/5 de revues positives. Mieux choisir mes films à l'avenir ;-)

mardi 6 avril 2010

Rammstein - Bercy - Décembre 2009

L'article était prêt, au chaud, attendant d'être mis en forme et publié. Ben voilà, le retour sur le concert de Rammstein le 9 Décembre au POPB est là.

Tout a été dit, écrit sur Rammstein dans les média français. Le groupe traîne encore une mauvaise réputation. Je vous rassure, c'est aussi vrai outre-Rhin. J'ai pu m'en rendre compte personnellement, y ayant passé une bonne partie de l'année 2009 et m'y rendant encore régulièrement.

Pourtant, en arrivant sur le parvis, rue de Bercy, j'étais déjà surpris par l'incroyable diversité du public. Jeunes, très jeunes, moins jeunes. Pour certains, c'était même leur première expérience de live. Tous les styles vestimentaires étaient représentés aussi. Quoique les rares costards-cravate égarés là devaient plutôt sortir du MINEFI tout proche.

L'ambiance était identique dans la salle, ce qui prouve que Rammstein est un groupe qui fédère, garantie de pérennité selon moi.

La première partie était assurée par Combichrist, un groupe norvégien qui délivre une électro-indus bien puissante. Ca m'a fait penser à l'histoire du sandwich métal (lien ici). Avec Combichrist, y a du pain, du pain et que du pain avec quand même un peu de jambon fumé.

Voix, percus, claviers, batteries et encore percus forment la line-up de base du groupe. Et force est de constater que c'est efficace. Les membres du groupe ont l'air déjantés comme il faut et ils ont fini leur set en se balançant les fûts à la gueule.

Bref, Combichrist, c'est n'imp, on adore !

A 21h00 pétantes, les six Allemands entrent sur scène en déchirant le rideau (ça donne le ton!) et le set commence. Pendant 1h30, les titres se succéderont, tous repris en choeur par le public. La part belle est donnée aux titres du dernier album, Liebe ist für alle da mais s'y entrecroisent les morceaux emblématiques comme Benzin ou Du Hast et, surtout, Engel en final.

Comme toujours avec Rammstein, la scène en voit de toutes les couleurs, le premier rang de la fosse est chauffé au rouge (au propre comme au figuré).

Effets pyrotechniques (du feu!), éléments de scène mobiles (mit feuer!), cascades (encore du feu!!), tirs d'arbalète (toujours du feu), j'en passe et des meilleures. Rammstein est LE groupe qu'il FAUT VOIR SUR SCENE.

Bien entendu, pour les connaisseurs qui ne purent s'y rendre, les grands classiques de la fausse éjac' et du canot de fosse étaient présents aussi. Pour la première, on pouvait voir Till, le chanteur, à cheval sur une bétonnière rose qui projetait des plumes sur le public. L'engin (la bétonnière, pas Till) circulait sur un rail le long de la scène. Il allait et venait (non, je ne le fais pas exprès, enfin, si, un peu) certainement pour être sûr de ne manquer personne.

Pour le second, Falke le claviériste embarque dans un canot pneumatique et part faire le tour de la régie son, porté à bout de bras par le public. Enorme.

Est-ce j'ai parlé des costumes? Non! Till avec des ailes d'anges en métal de 4 mètres sur Engel. Est-ce que j'ai dit qu'elles aussi étaient en feu ?

Ce qui a fait dire à Vonv: "Dans la vie, y a deux moments. Avant et après un premier concert de Rammstein".

Ce qui me fait répéter: "Les autres groupes de métal jouent, Rammstein brûle".

Au final, c'était géant. Le genre de live qui t'emporte et détruit le peu de recul que t'avais pensé garder en prévision d'écrire ton papier. On en redemande.

Au niveau son, c'était parfait, l'acoustique millimétré pour chaque instrument malgré quelques pains bien indolores. On pouvait déplorer que la voix soit sous-mixée. De toutes manières, Bercy a une acoustique déplorable. Vivement Rammstein à la salle Pleyel !

Si vous prévoyez d'y aller pour la prochaine, prenez les bouchons d'oreille, ça sert.

Allez, zou, la set-list (pas sûr à 100%)

Rammlied
Bückstabu
Waidmanns Heil
Keine Lust
Weisses Fleisch
Feuer Frei!
Wiener Blut
Frühling in Paris
Ich Tu Dir Weh
Liebe ist für alle da
Benzin
Links 2 3 4
Du Hast
-- rappel --
Pussy
Sonne
Haifisch
-- rappel --
Ich Will
Engel