jeudi 27 juin 2013

Le récent bouillon juridique pris par Games Workshop

Depuis Novembre 2012, un litige oppose Games Worshop (qu'on ne présente pas) et une entreprise texane, Chapterhouse Studios (que je présente ). GW, comme à son habitude, entretient une forte onéreuse équipe d'avocats spécialisés dans le droit de la propriété intellectuelle et avait décidé de frapper un "concurrent" qui vendait du bitz et des pièces originales en citant nommément des noms de modèles prétendument déposés par GW. Allez faire un tour sur le site de Chapterhouse Studios pour voir de quoi il retourne exactement.

Là, où le bât blesse pour nos "amis" de Nottingham, c'est qu'un jury de l'Illinois a décidé de donner majoritairement raison au défenseur, Chapterhouse contre les prétentions du plaignant, GW.

La firme d'avocats conseillant le défenseur a récemment fait cette publication que je vous traduis ici:
(le lien vers la communiqué de presse en anglais sur le site de Winston & Strawn, LLP)


le 17 Juin 2013

Les avocats de Winston & Strawn, représentant leur client à titre gracieux, remportent un procès portant sur ces centaines d'atteintes à la propriété intellectuelle.

Une décision courageuse protège les entreprises tierces contre les contentieux visant les accessoires destinés à des produits protégés par la propriété intellectuelle.

CHICAGO, Illinois - Dans cet affrontement classique de David contre Goliath, Winston & Strawn représentaient Chapterhouse Studios à titre gracieux dans un contentieux commercial important porté devant la cour de district du Nord de l'Illinois. Le verdict de ce procès rendu en Juin par le juge Matthew Kennelly confirme que les lois protégeant la propriété intellectuelle et les marques déposées ne pouvaient être invoquées pour empêcher la conception et la commercialisation d'accessoires par des entreprises tierces. Winston & Strawn ont défendu ce dossier depuis 2010, rejoints en 2012 par le cabinet Marshall Gerstein.

"Il s'agissait d'un cas classique de harcèlement juridique par un plaignant sûr de sa force," explique Jennifer Golinveaux, associée de Winston & Strawn au sein du cabinet de San Francisco. "Je suis fière de l'implication du cabinet dans cette affaire et des efforts déployés par mes confrères pour que les lois sur la propriété intellectuelle ne soient pas dévoyées comme instruments de guerre commerciale envers des PME."

Games Workshop édite Warhammer 40000, un jeu de stratégie opposant des armées de figurines et des véhicules tandis que, de son côté, Chapterhouse vend des accessoires pour personnaliser les figurines et les véhicules utilisés dans ce jeu. Games Workshop, une entreprise basée au Royaume-Uni qui génère un bénéfice annuel de 200 millions USD, accuse Chapterhouse, une entreprise individuelle dirigée par un Texan depuis son garage, de plus de 200 infractions à sa propriété intellectuelle et à ses marques déposées. Games Workshop a fait valoir son but de provoquer la fermeture définitive de Chapterhouse et, bien que le montant réclamé pour préjudice fut initialement de 400000 USD, au bout de deux semaines de procès, ce montant s'est vu réduit à seulement 25000 USD.

Le jury a délibéré pendant plus de deux jours et a donné raison à Chapterhouse de continuer de fabriquer et de vendre plus d'une centaine de produits sans crainte de violation de propriété intellectuelle. Le jury a aussi confirmé que Chapterhouse pouvait continuer à utiliser la plupart des marques revendiquées par Games Workshop pour vendre ses propres accessoires compatibles avec ceux de l'entreprise britannique en y incluant les neuf marques dûment déposées par Games Workshop.

Ce verdict du jury, ajouté à l'arrêt rendu par la Cour permet à Chapterhouse de continuer à fabriquer et vendre 111 produits de son catalogue que Games Workshop espérait empêcher par l'utilisation des lois sur la propriété intellectuelle, ainsi que d'employer 104 mots et phrases que Games Workshop dénonçait comme des marques déposées.

Imrom Aly, un associé de l'agence de Chicago de Winston & Strawn et avocat principal du défenseur au procès ajoute, "Ce fut un plaisir de représenter un petit entrepreneur tel que Nicholas Villaci, le propriétaire de Chapterhouse qui pratique son métier avec passion et désire par dessus tout la survie de son entreprise."

Julianne Hartzell, associée du cabinet Marshall Gerstein ajoute également, "Nous sommes fiers d'avoir été capables d'aider à la protection juridique de Chapterhouse contre des prétentions excessives de la part de Games Workshop dans un conflit commercial aussi considérable."

Ce conflit et son règlement me conduisent à exprimer trois opinions.

Premièrement, les conseils du défenseur ont battu en brèche les caricatures dont on affuble bien volontiers les avocats d'outre-Atlantique. Loin des êtres veules et cupides que l'on dépeint avec délectation en Europe, ces professionnels du droit de la défense et, en particulier, ceux qui assurèrent la défense de Nicholas et de son entreprise ont bien mérité de cette citation de cet esprit brillant que fut John Stuart Mills, "Tout homme est homme avant d'être avocat, physicien ou commerçant. Et si vous en faites un homme capable et sensé, il sera un avocat ou un physicien capable et sensé."

Deuxièmement, sur le fonds, cela prouve que la loi du copyright n'est pas une loi d'airain et, qu'étant donné la force de jurisprudence que donne aux arrêts le droit anglo-saxon, ce jugement ne sera pas sans conséquence.

Enfin, cela prouve, une fois de plus, que nos "amis" de Nottingham auraient été mieux inspirés d'investir leur argent dans la conception de nouveaux kits et de nouvelles figurines. Espérons que cela leur serve de leçon même si je ne me fais pas trop d'illusions à ce sujet.


Pour conclure en une image

dimanche 23 juin 2013

Trop de WIP tue le WIP

A force de démarrer des trucs, on finit par ne plus rien faire. En ce moment, il y a deux speeders en chantier de conversion, moultes figurines en attente de peinture, d'autres en attente de sous-couchage, de conversion et encore plein de choses qui doivent arriver par la Poste. Comme je suis finalement un bon garçon, je ne voudrais pas vous infliger des articles WIP/tuto à moitié bancals et je décide donc de surseoir à tout billet qui ne soit pas un Ayé! franc et massif. Selon le planning, mes prochains articles seront donc :

  • La conversion des Speeders des Marsouins de l'Espâaace pour Warhammer 40.000 avec armes aimantées et tout et tout
  • La peinture des Vikings pour SAGA
  • La peinture des décors
  • Un sujet surprise (j'hésite entre entreprendre du MNM sur mes figs EDEN ou démarrer la peinture de mes zombis)

D'ici là, Greg devrait se réveiller et vous conter par le détail ses escapades à la Gencon et à Origins. Sur ce, j'enfile mon armure d'artificier, j'ai rendez-vous avec le Maître de la Forge de la Ravenguard...

mardi 11 juin 2013

Landspeeder Warthog Pattern, design 1

J'ai commencé ce projet l'année dernière et devant la masse de travail que cela représente, j'avais préféré me concentrer sur des tâches de moins longue haleine. Je reprends cette conversion pour valider le prototype maintenant que j'ai assez de carcasses et de châssis pour en faire 4. Au commencement, donc, était le Landspeeder Space Marine. Une brique volante assez inesthétique.

L'idée d'en changer le châssis tout en reprenant les éléments du bloc de propulsion n'est pas de moi, je l'ai trouvée par hasard à cet endroit.
Voici le nouveau châssis : un véhicule du jeu HALO, le Warthog. Bien dessiné, un look agressif, une maquette complètement démontable, bref, du bon matos à convertir.

La bête entière

Et démontée

On découpe la carcasse du speeder GW

Montage à blanc du poste de pilotage

Test de position pour le pilote

Et pour son mitrailleur

Ça rentre pile-poil

Montage à blanc du bloc propulseur

Les pièces du bloc propulseur

Maintenant que la découpe est finie, la suite est beaucoup plus délicate puisqu'il va s'agir d'adapter les pièces sur la structure et de fignoler la carrosserie en ajoutant d'abord des longerons, puis de la carte plastique et enfin, de reprendre les joints au Milliput. Stay tuned!

dimanche 9 juin 2013

Conversion Archiviste Space Marine

Les règles V6 de Warhammer 40000 offrent la possibilité de jouer des personnages dotés de pouvoirs psychiques à choisir dans une liste de cinq disciplines. Les Marsouins ont un choix de personnage, l'Archiviste qui dispose de ce type de pouvoirs et comme les pouvoirs ont l'air bien sympa, je m'en suis fait une figurine. Pourquoi ne pas avoir acheté une des figurines d'archiviste disponibles ? Pour trois raisons. La première est que les poses sont assez figées et les modèles un peu datés. La seconde est que ces figurines sont en résine FailCast™ et la troisième est que convertir c'est très amusant. La suite en images avec mes commentaires.

Les archivistes des Marsouins de l'Espace® ont un artefact appelé coiffe psychique et une arme spéciale, une arme de Force qui leur permet de canaliser leur esprit pour mettre des gros pains aux guignols d'en face. A partir de ces deux éléments, on peut caractériser le personnage. Dans cette conversion, mon but a donc été de réaliser cette coiffe psychique, cette arme de force et de parachever le tout par un élément qu'on retrouve sur tous les modèles d'archivistes : un livre.

Il s'agit de la première version (début d'après-midi) avec des câbles en Yellow Stuff (Mastic Epoxy Tamiya, colle moins aux doigts que le Green Stuff). Ca me plaisait sur le coup mais quelques heures après, je n'étais plus tellement satisfait de l'aspect, genre j'ai reçu un plat de nouilles chinoises sur la tête. J'ai donc viré les câbles et retravaillé la coiffe avec un bout de bitz d'un missile Traqueur qui traînait. Notez que le bitoniau qui est au dessus de la coiffe est l'antenne du radar de conduite de tir des véhicule Space Marines. Le genre de bitz qui sert à rien mais qui fait joli.

La base de la figurine est un sergent marsouin quasiment monobloc mais bien détaillé (ça doit être celui de Black Reach). J'ai découpé la lame de son épée tronçonneuse tout en gardant la main. J'ai aussi enlevé au scalpel l'étui du pistolet bolter qu'il porte sur le côté droit. Ce sera l'emplacement du livre.

La coiffe psychique est une pièce d'épaule lisse dans laquelle j'ai réalisé deux évidements. La figurine a une espèce de collerette que n'ont pas les autres marsouins, j'ai trouvé ça idéal pour servir de base pour la coiffe psychique et j'ai donc raboté la base de l'épaulière pour qu'elle s'intègre bien avec la figurine.

Le bouquin est fait avec deux rectangles de carte plastique épaisseur 0.5mm et une boule de Green Stuff en sandwich. On presse délicatement l'ensemble pour écraser le GS, on vérifie que les bords sont à peu près droits. L'idée est de laisser sortir le GS sur le dos du livre et de le pousser depuis la tranche pour bien marquer les pages. Le sceau et l'emblème sont du bitz GW. La reliure est faite avec du carton de céréales pelé et renforcé à la cyano.

J'ai ajouté le pistolet bolter que j'avais récupéré sur le speeder d'occasion que j'ai kit-bashé pour mon projet de Landspeeder Warthog Pattern.

Pour l'arme, j'avais une tête de hache que j'avais coupée pour en récupérer le manche et me faire un crozius pour mon Chapi. J'ai percé la tête et avec des sections de tige de laiton de 1,25mm provenant du kit de tigeage de Privateer Press, j'ai commencé à fabriquer une hampe. Les sections blanches sont des tiges de Chupa Chups étirées à chaud. Un emblème impérial, une pointe de lance, un bout de grappe cylindrique et un pommeau à tête de mort viennent fignoler. J'ai fait des raccords au Green Stuff pour améliorer l'aspect et renforcer l'assemblage qui vient en deux morceaux et s'emmanche dans le poing de la figurine. Le bras est aimanté pour que je puisse changer l'arme.

jeudi 6 juin 2013

Pour ne jamais oublier

Il y a tout juste 69 ans avait lieu le Débarquement des Alliés en Normandie, le D-Day, une opération inter-armes d'une envergure encore inégalée.
Comme ce blog est patriotique (autant le savoir), nous nous devions de rendre hommage aux soldats français qui participèrent au débarquement, à sa préparation et à la reconquête du territoire de notre Nation.

Aux 177 membres du 1er Bataillon de Fusiliers Marins Commandos, commandé par le Capitaine de corvette Philippe Kieffer.
Aux paras du Capitaine Bergé qui sautèrent sur le Morbihan et sur les Côtes d'Armor. Aux équipages des croiseurs Montcalm et Georges Leygues et de leurs bâtiments d'escorte.
Aux aviateurs des FAFL.
Aux agents français du SOE, aux franc-tireurs, aux maquisards et à tous les anonymes qui rendirent possible ce Jour Le Plus Long. Je joins un reportage sur l'histoire du Commando Kieffer. Bon visionnage et Vive la France !