mardi 21 mai 2013

Porte fortifiée

J'ai terminé l'assemblage de la porte fortifiée, projet ambitieux né d'un ratage. Comme il me restait aussi des socles issus d'un autre ratage, j'ai fabriqué des palissades avec l'idée qu'elles avaient subi des assauts répétés et qu'elles n'étaient pas en si bon état. Comme quoi, l'art d'accommoder les restes ne vaut pas qu'en cuisine.

Pour le fortin, il s'agit de Styrodur® pour le bâti, de Depron® pour les voûtes, de carton à céréales pour les dallages et de samba pour les portes. Des matériaux assez simples et peu onéreux. Pour tracer les joints des murs et des sols, je prépare les tracés avec un feutre noir, sans trop appuyer. Ensuite, je repasse avec le X-Acto sans couper trop profondément et, enfin, je repasser au stylo-bille en prenant soin de casser la régularité en créant des fissures de temps en temps.

Les palissades sont des socles en carton épais sur lesquels ont été collées des chutes de styro. le tout enduit de bouillie magique (j'avais dans l'idée de faire des bordures de route/rivière modulaires). J'avais envie depuis fort longtemps d'avoir des palissades en rondins et avais, dans ce but, acheté des piques à brochettes en bois. Pour réaliser ces palissades, j'ai coupé deux rondins dans chaque pique à brochette et taillé leur bout en pointe. Il faut en préparer quelques dizaines à insérer dans un cordon de colle à carrelage. Une nuit de séchage et ça tient.

Il reste quelques manques à combler et les palissades à renforcer. Je passerai aussi de la colle blanche et du sable pour avoir une texture agréable à brosser quand viendra le moment de les peindre.

La peinture... Pour le moment, le temps est trop mauvais pour un spray day. Les figurines s'entassent dans la vitrine. Je vais terminer la réparation des figurines qui iront à Little Wars 2013 et faire quelques retouches de peinture sur les décors. Ah, dernière nouvelle, les minizarbres ont perdu leurs feuilles. Pas étonnant avec ce temps de Toussaint. Brrrrr....

lundi 20 mai 2013

Le Grand Livre des Décors

Je suis dans une période décors et comme j'aime me documenter, j'ai acheté le livre des Editions Tutti Frutti consacré à ce sujet.

Dans un précédent billet, j'avais commenté l'ouvrage de la même collection traitant de la peinture d'armées en disant que je ne le trouvais pas assez didactique bien que très complet. Je n'ai pas la même opinion du Grand Livre des Décors. L'ouvrage affiche clairement et son ambition encyclopédique et son caractère didactique bien que l'ordre des chapitres ne reflète pas la progression en complexité des sujets qui y sont évoqués.

C'est encore un très beau livre avec une iconographie très riche et des décors somptueux bien mis en valeur. Pour les hobbyistes informés, il n'y aura rien de très neuf puisque les œuvres figurant dans l'ouvrage sont également présentes dans le HS Ravage traitant des décors ainsi que sur la toile. Néanmoins, la présentation des techniques, des matériaux et de l'outillage est bien plus complète.

Maintenant, est-ce que l'amateur éclairé y trouvera son compte ? La réponse est oui car d'une part, les auteurs nous donnent plein d'astuces et d'autre part, les thèmes présentés et leurs illustrations seront une source constante d'inspiration.

Est-ce que le débutant y trouvera son compte ? Difficilement car aucune échelle de difficulté n'est précisée. Par exemple, la réalisation de socles de rochers à base de carton et d'écorces de pin est traitée sur un pied d'égalité avec le moulage en baignoire alors que ces deux techniques ne s'adressent clairement pas au même public. Néanmoins, et là, je vais encore prêcher pour la paroisse du milieu associatif, il s'agit d'un bouquin que tout bon club se devrait de posséder et que tout aspirant décorateur devrait lire.

Je ne résiste pas à afficher quelques photos de la table réalisée par Eric Laurent-Nauguet, l'un des auteurs. Quand je dis que ça titille l'inspiration et l'ambition, je ne me méprends pas, je pense.

Pour la suite des photos, c'est là : Temple Triade de Jade

dimanche 12 mai 2013

Les Grands Livres De...

J'ai acquis le Grand Livre de la Peinture sur Figurine il y quelque temps de cela et je ne n'en avais pas fait la critique pour une essentielle raison qui est que je ne me sentais aucune légitimité quelconque pour ce faire. Je ne puis qu'encenser cet ouvrage ne serait-ce que pour la qualité des œuvres présentées et celle de l'édition.

J'ai récemment (hier) fait l'acquisition des deux autres titres de cette même collection, à savoir, le Grand Livre (de la peinture) des Armées et le Grand Livre des Décors. Et, en l'occurrence, je m'autorise à émettre quelque opinion sur le fonds de ces deux ouvrages bien que, dans ce billet, je n'évoquerai que le traité consacré à la peinture des armées.

En ce qui le concerne le premier ouvrage cité, et à l'occasion d'une lecture superficielle, avouons-le, on se retrouve face à l'adaptation des techniques de peintres de cheminée telles qu'exposées dans le premier opus et la présentation de techniques de voleur de poules telles qu'appliquées dans ces colonnes. Je ne juge pas de la pertinence d'un tel propos, j'y souscris, mais je m'interroge. A qui s'adressent ces ouvrages ? Au peintre d'armées renseigné qui aura découvert le site du Psilète, celui de Raf ou, soyons immodestes, le nôtre ? Ou au débutant complet, qui n'aura, dans le meilleur des cas et sans se voiler la face, que les conseils des Polos Rouges™ pour tout bagage pour démarrer la peinture de son armée ?

Mon sentiment à la première lecture est que ce Le Grand Livre (de la peinture) des Armées est un bon livre de référence, une encyclopédie des techniques de peinture adaptées à la peinture à la chaîne. On ressent une volonté de la part des auteurs à exiger du lecteur un niveau de qualité bien proche de celui décrit dans le Grand Livre de la Peinture sur Figurine. Cette approche, bien que noble, n'est pas, à mon sens, adaptée aux peintres d'armées qui recherchent avant tout le rendement. Il s'agit du principal (et du seul) reproche que je ferai à ce livre. Il s'agit d'un traité encyclopédique et non d'un manuel. Là encore, je n'émets qu'une opinion personnelle, ne remettant aucunement en cause la qualité des travaux présentés, leur pertinence et l'honorabilité des auteurs. Ce manuel reste à écrire et, prêchant pour ma paroisse et celle de mes collègues du milieu associatif, je reste persuadé que les clubs restent le meilleur endroit pour apprendre et pour partager les connaissances.

Dans un futur billet, je traiterai du troisième et dernier opus de la série, le Grand Livre (de la réalisation) des Décors.

jeudi 9 mai 2013

Service de rhumatologie du Dr Sandchaser

Outre le starter Triade de Jade, j'avais acheté les Gardes Triadiques et leur Sergent. D'occasion. Chez Ludik pourtant. J'avais bien 3 Gardes mais deux d'entre-eux étaient identiques et avaient souffert aux mains de leur précédent propriétaire. Les quelques photos ci-dessous vous montrent l'étendue des traumatismes. Pièces manquantes, membres brisés, figurines assemblées sans ébavurage, barre de socle présente, socles non décorés. Bref, une horreur.

Garde triadique d'occasion n°1 (manque l'épée)

Garde triadique d'occasion n°2 (bras gauche brisé sous la tête de l'humérus)

Garde triadique indemne

Il me fallait donc réparer un des deux gardes et tenter de modifier la pose de l'autre car je préfère avoir des figurines différentes à cette échelle de jeu et la hampe de la hallebarde était tordue. Avant de me lancer, j'ai concocté un plan dans ma tête. Remplacer la hampe de la hallebarde par un fût de lance de mes Huscarls en plastique. Tant que j'en étais à piller le bitz des Vikings, j'ai récupéré une épée au fourreau pour remplacer celle qui manquait.

Garde triadique n°1, découpe de la lance

J'ai commencé par dé-assembler les figurines en grattant les joints au scalpel. J'ai aussi arasé la barre de socle (je hais les barres de socle). J'ai ensuite tronçonné la hampe au ras des mains. J'ai conservé les deux extrémités. J'ai ensuite percé la main du garde pour y introduire le fût de lance proprement poncé et retouché. Dans le même temps, j'ai percé la lame de hallebarde et je l'ai collé sur le fût. J'ai fait de même avec le petit pommeau.

Garde triadique n°1, ré-assemblage de la lance

Sur le modèle principal, j'ai reconstitué la matière au mastic epoxy Tamiya (j'aime pas le GS) en essayant de re-sculpter le bord du vêtement et le drapé. J'ai ensuite pris l'empreinte de l'épée et ai laissé le mastic sécher. J'ai travaillé les socles en attendant.

Garde triadique n°1 complément de sculpture sur le bas du corps

Après quelques heures de boulot, voilà le résultat. En attendant que le mastic et le milliput séchent, j'en ai profité pour assembler le Sergent et l'Inquisiteur.

Portrait de famille

Que les puristes m'excusent mais le repositionnement des bras du Garde n°1 n'est pas anatomiquement correct. Vu d'en haut, c'est invisible cependant. Il fallait faire un compromis entre ça et la solidité de l'assemblage en vu de jouer avec.

Un premier retour d'expérience après l'assemblage de ces figurines. Les figurines du starter sont assez faciles à préparer, lignes de joint quasiment absentes, plastique dur facile à ébavurer, assemblages précis ne requérant que peu de mastiquage. Les figurines des Gardes Triadiques devaient être les premières produites par Studio38, la résine est assez molle et difficile à travailler, les lignes de moulage sont flagrantes et ne disparaissent qu'au scalpel, inutile de vouloir utiliser une lime. Enfin, le Sergent et l'Inquisiteur sont d'excellente qualité, les défauts de jeunesse du processus de fabrication ayant du être corrigés entretemps par Studio38. Il me reste un Héros, un Ombre et deux Sentinelles et ma force sera à peu près complète. Idéalement, il me faudrait une Ombre de plus, le second Alchimiste et ses deux disciples. Pour le Chinge, j'hésite encore mais je le prendrai, ne serait-ce que pour avoir une collection complète. Au fait, j'ai un Sergent Triadique et des miliciens en trop, ça intéresse quelqu'un ?

mercredi 8 mai 2013

Considérations oiseuses d'un vieux joueur revenu de tout... Ou presque.


Je commence la figurine il y a, pfiouuuuuu, 20 ans maintenant quand un copain de Lycée me montre pour la première fois ses armées de Warhammer Battle et m'initie à ce jeu rapidement (mes nains défoncent ses orques grâce à un placement judicieusement chanceux d'arbalétriers sur une colline en fond de table).

Je ne compterai pas les multiples parties de Hero Quest faites avant, malgré les figurines, je considérais cela comme un jeu de plateau avec des pions à peine plus gros que ceux de mon Monopoly 50ème anniversaire (comme quoi, la frontière est ténue).

Pourtant je ne me lance pas tout de suite dans l'univers fantastique des petits bonshommes peinturlurés. Au contraire, il faudra attendre ma première année de fac pour redécouvrir la figurine dans son aspect le plus "fantastique" : 40k.

Je dévore les livres de mon colocataire et ce chacal vérolé me tend un piège odieux en m'offrant un Dreadnought Eldar peint par lui (fort joli par ailleurs) et deux trois broutilles... Le piège se referme sur mon esprit faible et malléable et je me retrouve à engloutir des sommes considérables (mais en Francs Français) dans ce jeu qui en était alors à sa deuxième édition (qui a mon sens ne sera jamais égalée malgré la somme considérable de bugs, vous voyez le lien avec le titre) pour jouer des parties des weekends entiers (en incluant la nuit) sur des parties à 4000, 5000 ou 6000 points. Indigeste, long, déséquilibré au possible (à 4000 points, personne ne peut battre des Space Wolves, même avec une phase de magie de 4 heures !!!)

Encore une pause et je reviens au jeu quelques mois plus tard en v3 de 40k. Une horreur mais je passe de bons moments avec des potes à pousser des tonnes de 'gurines dans un jeu qui est quand même nettement plus fluide. Où est le problème ? Un autre chacal vérolé de mes amis me fait découvrir un nouveau jeu... Confrontation.

Oui, avant d'être un jeu PC pourri, c'était un jeu de figurine pas beaucoup mieux !

Je passe un semestre à me rire de son jeu ou les figurines ne bougent plus une fois au Corps à corps et ou il est évident que les nains et les bonshommes drogués sont plus forts que les autres.

Oui mais là, re-PAF ! Il m'offre des figurines du griffon, notamment Mirà (mon amour de jeunesse post-pubère) et la Prêtresse de Fer (une autre coquine qui s'ignore) et tant d'autres... et il me fait jouer chez lui dans une ambiance détendue à base de pizza, de bretzels aux cafards et de parties à 3, 4 ou 5 joueurs en 300 points chacun. Ca dure toute la nuit, c'est un gros melting pot brouillon au milieu et à la fin les mecs drogués et les nains gagnent, comme prévu.

Mais comme disent les Américains : first fix for free. Du coup, je tombe dedans et j'achète tout en bon collectionneur fou. Je monte les figurines « inmontables » (parfois avec l'aide d'un pote qui peut tout tiger même l'intigeable) et je les fais peindre (oui je faisais peindre ce sera l'objet d'un autre article... Ou pas).

Mais voilà, Confrontation est un jeu d'escarmouche. Et jouer 6 figurines quand on en possède 300 c'est frustrant. Après tout, j'avais commencé en jouant des parties massivement indigestes, pourquoi me limiter à un apéro tout aussi indigeste ?

Mes souhaits allaient être exaucés : Rag'Narok première édition arrivait. Massif, buggué, long... Tout ce qu'il me fallait. Je lâchais donc l'escarmouche pour la bataille de masse.
Cette situation de jeu ne pouvait pas arriver. Jamais.

Et en parallèle, je satisfaisais ma nostalgie du dungeon crawler avec Hybrid/Nemesis, ce chef d'oeuvre méconnu qui vous faisait plonger dans les entrailles de laboratoires envahis par les mutants qui y sont créés à la tête d'une équipe d'aventuriers aux nerfs d'acier.

Puis après cette époque dorée vint la Troisième Epiphanie (je vous passe la tonne de jeux plus ou moins pourris que je me suis frappé pour faire plaisir à des potes qui aiment les jeux austro-moldaves non traduits avec des figurines en 17,5mm. Oui je pense à un jeu avec des socles octogonaux et des figurines hideuses sur de l'herbe statique plus grosse qu'elles,entre autres).

Cette troisième épiphanie s'appelle AT-43. Oui, ce jeu est au jeu de figurine ce que le Tournedos Rossini est à la gastronomie Française : un fleuron.
J'ai joué plusieurs armées et si les Nécr... pardon les Therians avaient ma préférence et de loin, les Karmans, l'UNA et les Cogs ont vraiment été un plaisir un jouer. Seul le Red Blok me laisse froid, pour des raisons personnelles floues.
A la mort de Rackham-E (qui était déjà le phenix-poulet de Rackham dûment coulé par un ramassis d'incompétents), le jeu ne lui a pas survécu, le nouveau détenteur de la licence ne sachant pas trop quoi en faire (là aussi un autre article... Ou pas).
Repose en paix, chef d'oeuvre de tactique et de fun...

Mais c'est en faisant des démonstrations d'AT-43 sur un salon aux USA que je me suis retrouve face à ce qui devait être le jeu autour duquel j'aurai le plus tourné dans ma vie : Warmachine.

En effet, un pote (Martin, si tu nous lis, je pense surtout à toi, vil faquin) jouait au jeu déjà et à la suite de cette découverte, il entreprit de me défoncer, pardon, de m'initier au jeu. Pendant les quelques parties que nous ferons, je n'en gagnerai pas une. Mais bizarrement, à chaque fin de partie, au lieu de ressentir la déception de n'avoir rien pu faire (et pourtant je prenais des vraies tannées) ou pire, la déception de n'avoir rien eu à faire que de jeter un seau de dés en espérant faire 3+, j'entrevoyais toujours le moyen de ne pas répéter mes erreurs et d'adopter une nouvelle stratégie pour tenter de battre ce gros porc immonde qui me servait de pote.
Un bouquin en noir et blanc à la page 5 mythique.

Pourquoi dis-je tourner autour du jeu ? Parce qu'au moment où je découvre le jeu, il a 5 ans d'existence. Il est très fourni en figurines et son héritage issu du JdR (ainsi qu'un culture ludique issues de Games Workshop de la plupart de l'équipe) fait que le jeu est alourdi par un power creep hallucinant. Les nouveautés chassent les vieilles références à la vitesse de l'éclair et les cartes deviennent trop petites pour mettre toutes les compétences spéciales de chaque figurine. Pire ! Les robots ne servent tellement à rien que l'on appelle le jeu "wartrooper" dans les clubs qui y jouent. Bref, le jeu atteint le point caca et j'arrive trop tard.

Pourtant des gros robots (et quand je dis gros, ils sont plus haut et large qu'un Dreadnought de chez Gros Wautour, ma figurine préférée) dirigés par un sorcier tellement bourrin et charismatique que le simple fait de le changer change tout le gameplay de l'armée et le simple fait de le voir mourir met fin à la partie, un monde médiéval fantastique à tendance Steampunk, des armures, des dragons, des ninjas, des elfes (enfin pas encore à l'époque) et des PUTAINS DE PIRATES !!! tout y est ! Il manque un sandwich et les chaînes pornos du cable et vous avez le jeu parfait pour vos hormones.

Mais non, je ne me lancerai pas tout de suite.

Il faudra attendre 2009 et le teasing odieux de Privateer Press, l'éditeur du jeu, sur une deuxième version du jeu à venir début 2010. Je télécharge la béta publique, je lis, effectivement c'est streamliné à mort et drôlement alléchant.

Un plus gros bouquin en couleur ou le plus important redevient les règles.

On garde les points forts : les jets de compétences avec 2d6, la très haute mortalité des figurines sur la table, le côté offensivo-agressif-pan-dans-ta-face du catch avec des gros robots et des bestioles géantes (oui entre temps, Hordes est apparu et si le jeu est différent sur les gestion de la magie et son influence sur les gros machins, les deux sont totalement compatibles) et le côté comboteur et hautement cérébral d'un jeu de placements et de déplacements en tour par tour ou l'activation de chaque figurine doit être complète (mouvement et actions) avant de passer à la suivante.

On jette ce qui entachait le jeu de tellement de défauts : finies les petites compétences rigolo-fluffiques lourdingues. Finis les décomptes de points d'armées à la YuGiHo en centaines de milliers de points d'armées ou certaines gurines faisaient 64,2 points et d'autres 197,56 (l'auteur se réserve le droit d'exagérer).

On remet une dose de choses biens : Une meilleure gestion des lignes de vue (même si tout aussi complexe) et dans l'ensemble un rééquilibrage brutal et salvateur des profils.

Quand le jeu sort en 2010, c'est la claque. Les vieux bougons sceptiques sont heureux du changement, les nouveaux adorent. Bref, c'est le renouveau du jeu.

Et depuis, je dois dire que je n'en vois pas la fin. Aucun sentiment de lassitude, le jeu se renouvelle sans cesse. Cette année sont sortis des figurines colossales. Grosso modo l'équivalent d'un titan (les plus petits mais quand même). Tout le monde aurait pu craindre un déséquilibre flagrant mais non, le système de jeu le permet. Leurs profils apportent un réel changement de gameplay mais certains joueurs se permettent de ne pas les jouer et gagnent quand même.


La figurine à droite c'est du "28mm" (donc du 32).

Chaque supplément apporte son lot de nouveaux warcasters, soit complètement nouveaux soit une nouvelle version d'un ancien (oui, la ligne temporelle est évolutive, du coup, les casters changent au fil du temps, sans remplacer le précédent et sans contrainte de jouer dans une époque spécifique pour garder l'équilibre) et de troupes et de robots/bestioles. Aucune référence n'est obligatoire pour gagner. Aucune référence n'est tellement uberfumée que cela rend le jeu vomitif. Et surtout le powercreep est complètement neutralisé et l'obsolescence des références n'existe pas.

Warmachine n'est pas le jeu de votre premier choix (je vous vois bande de lecteurs en train de zyeuter le livre d'armée Haut Elfe et ses demoiselles d'honneur cheatées, ou de lire le codex Nécrons en imaginant jouer 9 volants juste pour faire râler le codex précédent). Mais c'est le bon choix de jeu à mon sens.

A une époque ou les jeux vous proposent de lisser la statistique par le nombre (les jeux GW qui vous font lancer des d6 par multiples de 100 à chaque phase), des règles "complexes mais pas compliquées" pour justifier qu'un jeu d'escarmouche va prendre 3 heures à se finir avec 4 figurines de chaque côté, Warmachine s'en tient à une attitude simple : le jeu est long, complexe, les interactions de règles sont tellement nombreuses que vous n'en ferez pas le tour en un an de tournois et pourtant les conflits entre ces règles sont inexistants et la ligne éditoriale du catch de gros robots/bestiaux est plus que jamais présent.

Avec la nouvelle version française qui arrive (non Rafpark, ce n'est pas du fan-made !), je vous invite à découvrir ce jeu qui est une bonne alternative à ce que vous connaissez ailleurs.

Dans un prochain blog, je parlerai donc de quelque chose d'autre, comme les anecdotes croustillantes du milieu du jeu, l'indolence passive des professionnels et l'hyperactivité brouillonne des joueurs. On va se faire de potes et donner des vrais noms !

Ou alors, je parlerai d'autre chose...

Et vous à quoi jouez-vous ?

G.

lundi 6 mai 2013

Du nouveau sur l'établi

J'ai terminé l'assemblage de 4 points de Vikings pour SAGA. Il s'agit de Huscarls et de Bondis de chez Wargames Factory qui se décomposent en 4 Huscarls armés de haches, 4 Huscarls armés d'épées, 8 Bondis avec des lances et 8 autres Bondis avec des haches. Soit en tout 24 valeureux Vikings menés par leur chef, Hrulf qui vient, lui, de chez Gripping Beast via Sartrouville. Eh oui, les Vikings sont de grands voyageurs.

Les kits plastique de Wargames Factory ne contiennent aucun socle. Fallait le savoir. Après moultes tergiversations, j'ai demandé conseil à un expert, Monsieur Vincent (non, l'autre) de Guerres Miniatures qui m'a vendu des socles ronds MDF diamètre 25 qui permettront de terminer l'escouade avant la fin de semaine.

En dessous des Hommes du Nord, mon starter Triade de Jade pour Alkemy est en cours de soclage. les figurines sont ébarbées et les socles à l'origine tout nus ont été recouvert de Milliput blanc et sculptés pour en faire des imitations passables du socle de l'Inquisiteur de la Garde Dragon. En gros, il s'agissait de tracer un dallage. J'ai étalé la pâte, suis allé voir Iron Man 3 avec une amie et à mon retour, j'ai tracé les dalles dans le 'put encore frais. Demain, ça sera durci et je finirai le montage des 6 figurines du starter. Pour le reste de la compo, je vais m'attaquer aux trois Grades Triadiques ( à droite sur la photo) et au Sergent Triadique qui leur donne des bonus. Ça sera pour demain.

Traînent encore dans un coin de l'image, le Grand Aigle des Elfes, le Champion Gnoll et la Dominatrix du Scorpion qu'il faudra réparer pour Little Wars.

Enfin, il y a un intrus sur la photo. Le lecteur ou la lectrice qui fera preuve de sagacité gagnera ma reconnaissance et, accessoirement, un repas chez moi. Ce qui n'est pas rien. Absolument ;)

mercredi 1 mai 2013

Pour une poignée de cartes de plus

Deux planches supplémentaires pour quelques troupes d'Alhallan et de Dirz qui traînaient. Il y a une petite nouveauté, à vous de trouver laquelle. Réponses en commentaires.

Des cartes de référence pour Song of Blades and Heroes

Comme je l'avais annoncé ici, en Mai aura lieu la convention d'Orléans Wargames. Pour le coup, je vais prévoir des démos pour le Samedi et le Dimanche et, dans le lot, il y aura du SoBaH. Histoire de faire moins blaireau que d'habitude (qui a dit qu'il y aura du boulot ?), j'ai commis quelques cartes de références que vous pourrez télécharger en cliquant sur les photos.

J'ai dimensionné les planches pour une sortie A4 mais je n'ai pas encore fait d'essai d'impression. Je vous tiens au courant de mes expériences. Les grandes zones vides sur les cartes m'embêtent un peu, j'avais prévu d'y écrire des descriptions de règles spéciales mais si vous avez des textes d'ambiance à me proposer, n'hésitez pas !

Sur le plan du design, c'est encore du collage par calques fait sous Paint.NET en 1/2 journée. Les icones viennent de ce site génial dont Perno m'avait parlé : Game-icons.net. J'avais initialement imaginé créer un modèle pour Magic Set Editor mais la structure des fichiers de modèles échappe encore à mon intellect pourtant rodé à ce genre d'exercices.