vendredi 7 juillet 2017
DBA, LE jeu pour tout le monde ?
vendredi 10 juillet 2015
Plaisirs en famille
- Heroquest, le classique de Milton Bradley et Games Workshop des années 1990. La boite de base, simple et pleine de figurines délicieusement classiques et monoblocs. Pas de supplément mais pas de pièce manquante.
- Black Market Warehouse, de Fire Squadron. Un petit jeu apéritif édité par une maison jeune et enthousiaste (et honnêtement bordélique) créée par un pote, Tracy Constantine (le gars qui a notamment dessiné des petites bandes dessinées pour le No Quarter à l’époque).
- Angry Sheep de Iron Box Games. Un jeu de dés avec des petits moutons en plastique à l’esprit révolutionnaires.
Rampage, le jeu de destruction avec un livre de règles (c) Absurd Nerd Blog. |
Les logos sont simples et évidents, pas de lettres, pas de chiffres.
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Angry Sheep. Sheep Guevara met le boxon dans votre pâturage. |
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Le meilleur jeu des années 90 ? Oui, selon RPG Booster ! |
mardi 28 avril 2015
De la polémique autour de l'affiche du FIJ de Cannes
Si vous avez manqué le début...
Les personnes qui organisent le Festival International du Jeu de Cannes (le FIJ pour les connaisseurs) ont dévoilé au public l'affiche de la prochaine édition de l'événement qui aura lieu en 2016. Quoi de plus banal, on y a droit tous les ans et ce festival est le plus renommé de France, tentant de faire jeu quasi égal avec Essen.
S'en est suivi un bad buzz important sur les rézosocios qui a désenflé durant le week-end suite à la publication d'une affiche légèrement remaniée.
N'ayant rien de mieux à dire sur ce blog en ce moment, je cède un peu à la facilité en donnant un avis à chaud sur cette histoire. Je vais certainement m'en mordre les doigts mais, bon, on ne fait pas d'omelettes sans casser d’œufs.
Une discontinuité dans les choix graphiques
Les affiches des éditions précédentes sont plutôt composées à la façon d'une couv' du magazine Tangente. Je ne suis pas fan du parti pris graphique mais l'identité de l'événement est lisible.
Pourquoi cette affiche fait polémique ?
Le code de couleurs, le trait et la symbolique forment un tout qu'il est possible d'interpréter d'une certaine façon quand notre grille de lecture est influencée par des choses comme le combat contre la discrimination des LGBT et contre les stéréotypes de genre. Pour faire court, des enfants, fille et garçon, du rose pour la fille, du bleu pour le garçon et des pièces de puzzle qui s'emboîtent.
Même sans avoir l'esprit particulièrement mal tourné, il y a quelque chose qui se dégage de cette affiche et que les affiches des éditions précédentes ne dégagent pas. Une impression de déjà-vu.
Mais oui, ce sont les codes couleurs de La Manif' pour Tous !! (LMPT)
Personnellement, je m'en fiche bien, tout le monde a le droit de s'exprimer même (et surtout) si on n'est pas d'accord. Mais, quand on organise un événement public, médiatisé et surtout, qui doit rester politiquement neutre (eh oui, le jeu c'est apolitique et, a priori, pas soumis aux diktats de genre, on y reviendra) on doit maîtriser sa communication. C'est comme ça. Nous vivons dans un monde de communication où l'information est relayée instantanément. Nous vivons dans un monde de l'immédiat où le temps long de l'analyse n'a plus cours. On se doit de réagir à chaud sur n'importe quel sujet, de donner son opinion, souvent péremptoire. Je déplore cette situation mais il est nécessaire d'en tenir compte.
Si on ne veut pas ou on ne peut pas, on ne communique plus, ou alors on colle des chatons, des jolies filles ou des beaux mecs. Mais même ça, c'est communiquer des signes, des symboles et du sens.
(oui, fan service pour tous aujourd'hui, on se fout du genre chez Sandchaser)
Ignorance ou choix délibéré ?
Concevoir une affiche n'est pas une chose simple. J'en avais réalisée une avec mes faibles moyens graphiques et ma fibre artistique de bulot. Et puis on a beaucoup parlé de celle d'Orléans Joue avant de la rendre publique.
Quand on fait une affiche on cherche à faire passer un message et l'illustrateur a toujours son propre style et son propre rapport aux symboles et au sens de ceux-ci, le sujet de cette intéressante disciple qu'est la sémiotique.
Il est possible que l'illustrateur du FIJ 2016 n'ait jamais entendu parler de la Manif' Pour Tous, des stéréotypes de genre.
Il est aussi possible qu'il ou elle soit un(e) gentil(le) naï(f|ve) qui illustrait des livres pour enfants dans les années 60.
Il est aussi possible que l'illustrateur ait fait passer son message politique par cette affiche.
Il est encore possible que le comité organisateur du FIJ 2016 ait été noyauté par des activistes de LMPT.
Soyons sérieux cinq minutes. Les réactions contre cette affiche viennent de personnes qui ont une grille de lecture sémiotique particulière. La plupart des gens n'y verront rien d'autre qu'une affiche pour un événement lambda plutôt sympa, pour le jeu et les enfants.
Parce que pour l'essentiel de la population, le jeu c'est futile, le jeu, c'est pour les enfants, les petites filles aiment le rose, les petits garçons, le bleu et les petits garçons sont destinés à devenir des grands garçons qui vont mettre leur zizi dans les petites filles devenues grandes.
Et je suis convaincu que l'illustrateur a cette grille de lecture.
Bof.
Moi je ne vois pas ça.
Je vois un assemblage sordidement banal de clichés de genre promus par la culture mainstream qui, en plus, tombent à côté de la plaque.
Parce que le jeu de société n'est pas, en règle générale, orienté vers un genre ou vers l'autre à la différence de beaucoup de jouets pour enfants (j'avais prévenu qu'on y reviendrait)
Five Tribes, Time's Up ou Zombicide ne sont pas graphiquement conçus ou markétés pour être plus attrayants pour un genre ou pour l'autre en fonction de prescriptions normatives. En revanche, regardez un catalogue d'une grande enseigne de jouets et vous y verrez qu'on vous prend pour des cons (et vos gamins aussi). Le problème n'est pas de savoir ce qu'un garçon pourrait faire d'un déguisement de princesse, le problème est de savoir pourquoi les déguisements de princesse existent en premier lieu.
Voilà où est mon problème avec cette affiche. Vous me direz que je chicane et que c'est moi qui ait un problème. Non, je n'ai pas de problème. Le problème c'est qu'on enferme les enfants et les adultes aussi dans des stéréotypes de genre et qu'ils en souffrent.
Rétropédalage ?
Après le tollé (mot français pour bad buzz) que l'affiche a engendré, l'organisation du FIJ en a proposé une seconde.
On change le code couleur (et évitant le rose, c'est encore la symbolique féminine qui en prend un coup là, c'est con, j'aime beaucoup le rose moi)
On rajoute des meeples (bah oui le meeple ça fait genre jeu coco)
On change un coeur en trèfle, certainement pour une sombre histoire de symbolique.
La partie saillante de la pièce de puzzle est tenue par le personnage féminin (encore une histoire de symbolique)
et voilà !!!
Bref, on patche en vitesse pour limiter la casse et faire taire le buzz.
Mais on garde les enfants. Qui n'ont encore rien demandé et qui se retrouvent encore pris en otage de querelles d'adultes.
Pour finir
Voici l'affiche du festival organisé par les Tables d'Olonne, une sympathique association de jeu vendéenne (personne n'est parfait) qui a fait appel à une illustratrice qui sait ce que les symboles signifient.
Comme quoi vaut toujours mieux avoir l'air marin qu'avoir l'air con.
Merci à Axelle Bouet de m'avoir autorisé à publier cette affiche en son nom. C'est elle l'illustratrice. Allez faire un tour chez elle, c'est magnifique.
jeudi 2 octobre 2014
Le hobby : Pourquoi ce n'est pas fait pour vous.
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The West Wing, la série dont vous sortirez moins ignorant et moins sceptique sur la politique. |
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Oui, toi aussi parle aux chevaux parce que les humains sont trotroméchans ! |
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Fin de la partie dans 2 heuuuuuuuuures ! |
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Même l'Akhamial Cynwall apprend par l'erreur. Vous pouvez le faire. |
mardi 24 septembre 2013
Le marron nous tuera tous !
Chers lecteurs, les opinions présentées dans cet article sont celles de Greg. La rédaction de Sandchaser ayant une opinion différente, il fallait qu'elle la manifeste tout en laissant à l'auteur son expression la plus libre. Chers lecteurs, si vous tenez à formuler un nécessaire droit de réponse à l'auteur, sachez que les commentaires vous seront cordialement ouverts et ne seront modérés que par l'application de la plus élémentaire bienséance.
Il y a quelques temps, je me disais qu'une armée de Warmachine suffisait. Le jeu est riche de combinaisons diverses et variées et si chaque armée à un « thème », une connotation forte, tout est possible au sein d'une armée et le temps de tout explorer à raison de deux ou trois parties par semaine, j'en avais pour des années avant d'épuiser mon intérêt.
Mon intérêt est toujours là. Pourtant, force est de constater une chose : Une armée ne suffit pas. En effet, ce fameux thème dont je parle est suffisamment fort pour parfois donner envie d'en changer.
Je joue Cryx depuis 2 ans. C'est donc du mort vivant spécialisé dans la lutte de masse, le debuff de caractéristique et le corps à corps. Alors oui, il existe des unités de tir (marginales), il y a des unités de bourrins sans aucun sens magique qui sont là pour taper et on peut même jouer « assez peu » de figurines avec des casters fait pour contrôler des Warjacks plutôt que diriger des troupes. Une liste Mortenebra est connue pour n'avoir pas ou peu de troupes et reste extrêmement compétitive et appréciée en tournoi. Mais on se retrouve souvent à faire une variation sur le même thème : un caster, une paire de Warjacks, des troupes à foison, des solos vicieux et on envoie tout droit en collant des malus aux troupes adverses et en riant de les voir galérer à toucher nos unités dont la défense est élevée, même si leur armure est en carton.
J'ai joué Elfe (pendant 2 ans aussi). Leur gameplay est riche de tir et d'unités fragiles mais qui sont les meilleurs assassins du jeu. C'est aussi une armée ou le warcaster fait son travail pendant que les troupes font le leur sans vraiment faire attention aux uns et aux autres. Et à la fin, on tue le warcaster adverse car l'armée n'est pas vraiment taillée pour le scénario pur et dur.
Mais voilà, j'ai commencé Warmachine il y a plus longtemps que cela (lire cet article pour mémoire). Et à l'époque, j'avais été séduit par un tout autre genre de faction. Un subtil mélange entre des paladins loyaux-bons et les tuniques bleues. Une faction humaine (une fois n'est pas coutume) et spécialisée en... rien. Mais bonne en tout. Cygnar ! J'en avais d'ailleurs une collection conséquente formée à l'époque du livre Superiority, que je me suis fait volé par mon peintre de l'époque (un gendarme du Sud Ouest, histoire abracadabrantesque !) et que je n'ai jamais eu le cœur de recommencer en MkI, pour les raisons déjà évoquées.
Un gros warjack avec un gros marteau !! Mais oui !!!
(© Privateer Press. Tous droits réservés.)
Quand je me suis relancé dans Warmachine à la sortie de la MkII, mon club avait déjà des « clients » pour cette faction. Je choisissais donc de les laisser la choisir et de prendre des elfes pour créer de la variété. Mais en terme de figurines, on revient toujours à ses premières amours.
Et en attendant de les recevoir (en Octobre), je me lance dans l'étude des références mais aussi dans l'étude d'un schéma de peinture. Car oui, je vais les peindre avec amour et un manque de talent total. Il faut donc que j'y réfléchisse bien.
En faisant mes études de couleurs sur le web (tapez Cygnar paintings sur google image, c'est assez peu inspiré) et en regardant ailleurs que sur Warmachine, je notais une tendance extrêmement perturbante : l'uniformisation de la peinture contemporaine sur figurine.
Je m'explique : tout est marron. Tout. Et cela ne remonte pas à hier.
Mais faisons un historique rapide de cette impression.
Je débute la figurine dans les années 90. C'est l'âge d'or de la peinture «'eavy metal », les Orks sont verts flashys avec des vestes jaune paille, les Marsouins de l'Espâaaace sont bleus, le vert des « Dark Angels » est tellement éclairci aux arêtes qu'on devrait les appeler les « Light Angels ». Même les couleurs du Chaos sont chatoyantes. A Warhammer Battle, pareil, les nains sont peints avec des barbes orange fluo (NDLR : s'agissant de Tueurs Nains, c'est normal), leurs uniformes ont des damiers (ah les années 90 et leurs damiers...) bleus flash et blanc.

vous le dit : c'est vintage bordel ! (et c'est superbe aussi !!)
(© 2013 Figouz.net. Tous droits réservés.)
Cette période atteint une apogée totale avec la sortie d'armée volontairement flashouilles, comme les hommes lézards ou de galeries d'armées existantes comme les Eldars (les Harlequins!!!).
Le marron est relégué au rang de cuir pour certains manteaux ou étuis de pistolets, à sa juste place.
Bref, tout est pour le mieux dans le meilleur des pots de Tentacle Pink.
Puis vient la V3, le début des années 2000, la sortie de nouvelles armées comme les Black Templars et, avouons-le, le développement de nouvelles teintes de peintures... Et là c'est la fête du marron !
Je me souviens encore de mon premier choc traumatique avec le marron. Mon avatar de Khaine, le Dieu à la main qui coule. Peint avec amour suivant le fluff du codex Eldar V2 : Une couche de jaune, du rouge dans les creux, puis du brossage doré, puis argent puis doré encore pour finir avec une laque translucide phosphorescente. C'était le plus beau ! Il brillait de mille feux de jour comme de nuit ! On ne voyait que lui sur la table et son ramage se rapportait « grave » à son plumage.
Mais oui, voilà, ça c'est beau !!! Ça part bien !!!
Mais voilà, j'étais dans un club, pardon une secte (NDLR : en prenant garde de ne pas généraliser, il existe des associations à l'esprit ouvert), qui ne jurait déjà que par le lavis « chestnut ». Et tout le monde se moquait de ma peinture médiocre (nulle) et voulait m'aider à améliorer mes aplats multiples et variés pour « améliorer le rendu visuel et donner du relief à mes figurines ».
Après m'être lassé de répondre « ce sont des figurines, elles sont déjà en relief, connard » pendant des mois, j'ai craqué et je donnais à un de ces pseudos peintres d'élite mon précieux. La première figurine que j'ai jamais acheté et la plus belle : mon avatar.
Ce cuistre a donc appliqué de multiples lavis, vert, rouge, marron... peu importe, à la fin, mon Dieu de la lave en fusion ressemblait à une vulgaire statue de bronze bon marché. Mes yeux s'ouvrirent alors sur une triste réalité du hobby : l'uniformisation était en marche et elle n'allait pas s'arrêter.
Mon précieux !!! Nooooooooon !!!!
Cette Marronite Médiocre se répandait dans toutes les classes sociales du hobby comme une peste. Peste ? Mais oui, la corruption avait commencé par là... Nurgle. Des figurines classes, un fluff suffisamment iconoclaste sans être dérangeant comme le reste du chaos et des caractéristiques qui poutraient. Peindre du marine de la peste à gogo ou du guerrier du chaos de Nurgle à foison avait entamé la contamination du hobby et j'étais seul à le voir... En fait pas vraiment, mais pour la montée de la tension dramatique, je conserve la phrase.
Bref, quelques années plus tard, où en sommes nous ? Nous sortons d'une période ou le Devlan Mud était le saint Graal maintenant remplacé par les fifty shades of brown de Games Workshop qui vous permet de peindre du marron en couches successives (comprendre 3 pots pour arriver au même effet que le susmentionné Devlan Mud).
Du côté pro (quand je dis pro, je parle des peintres qui vont au Games Day pour autre chose que « gluter » devant la peinture des autres), la tendance est moins diffuse. Mais quand elle apparaît, c'est un festival de « marronnasse » concentré et illisible.
De préférence sur des grandes pièces et des dioramas, comme un énorme étron devant lequel les spécialistes (je ne met pas de guillemet car ils sont vraiment meilleurs que moi pour juger sans préjugé) se rengorgent de satisfaction car « la scène fourmille de mille détails » ou parce que la scène présente une unité de tons obtenue par « la superposition de couleurs chaudes et froides pour créer les contrastes dans les détails », on parlera de roue chromatique et autres termes techniques. Oui. Bravo. Sincèrement.

Regardez le fourmillement de... Euh non, rien... Pardon...
(© 2013 Rémy Tremblay. Tous droits réservés)
Il n'empêche que j'appelle cela marron !
Mais vient le temps de l'aveu. Parce que oui, ma légitimité à cracher dans la soupe mixte de légumes d'hiver (la plus déprimante) vient du fait que moi-même j'ai cédé au marron.
Je me suis récemment relancé dans la grande aventure de la peinture pour aller à des tournois et comme je suis encore plus fainéant que je ne suis haineux, j'ai cédé à la facilité du dipping ! Qu'est-ce donc ? Simplement la trempette de votre figurine dans un bain de lasure couleur bois quelconque.
Parce qu'il faut bien le reconnaître, ça permet de gagner un temps fou pour creuser les reliefs d'une figurine sans effort. Et ce, quelque soit la couleur en-dessous. Votre seul défi est d'enlever le trop plein et de choisir un ton plus clair pour les figurines majoritairement peintes en tons clairs (blanc, bleu, jaune, rouge etc...). Bref, j'aime cela.
Du coup, parce que c'est cool d'être à la mode, je fais de la trempette et j'aime la trempette. J'ai acheté un pot de Quickshade Army Painter en ton clair (le ton très sombre mange trop les couleurs, le ton intermédiaire est... bâtard). Ne me reste plus qu'à choisir un schéma de couleur joli et cohérent (et relativement rapide...)
Alors, quel schéma ?
L'armée a énormément d'armures (sans compter les Warjacks), un bon tiers de l'armée n'a pas d'armure mais des fringues issues de la guerre d'indépendance US ou de la guerre de sécession. Et ils ont la moitié de l'armée qui manipule de l'électricité.
Pour l'électricité, ne faisons pas original, je vais partir sur un Arcane Blue P3 éclairci au blanc. Facile. Pour les armures, je pense m'inspirer de la Silver Line Stormguard : des armures étincelantes de métal (Pig Iron P3 éclairci au Quicksilver P3) avec des accents de Solid Gold P3. Ensuite il me reste les tissus et les « cuirs ».
du bling en veux-tu, en voilà !
Et là l'hésitation est totale. Noir ? Je suis nul sur le travail du noir mais c'est l'occasion d'apprendre (NDLR Il se trouve que le rédac'-chef a déjà essayé avec un rendu table-top qu'il trouve convenable dans cet article). Gris ? Déjà fait avec mes elfes et au bout d'un moment, j'ai l'impression d'être sur le boulevard périphérique parisien en train de conduire un jour de pluie... Non merci. Bleu sombre ? Encore plus tentant, pour deux raisons : c'est fluff (c'est l'ancienne couleur de l'armée avant le coup d'état et cela donnerait un cachet vieux briscards à toute l'armée) et c'est proche de la tonalité sombre que je désire apporter avec le noir (parce que je suis sans illusion, le dipping sur le noir ne suffira pas alors que sur l'Exile Blue P3, il passe bien...). Je pourrais essayer cela. Gardons le aussi dans un coin.
Enfin, le rouge. Ah, tentation permanente, le rouge (et sa variation, l'orange) qui iraient tellement bien avec de l'électricité bleue pour une armée plus chatoyante que sombre (et donc sans doute moins pénible à faire à la lumière électrique. Plus qu'une envie, un désir... on expérience du rouge sur mes Cryx m'a permis en outre de voir que c'était assez rapide à faire et facile avec une palette humide, mon épiphanie de 2011. Un petit coup de Khador Red Base P3 avec un éclarci au Khador Red Highlight P3 voire au Cygnus Yellow P3 et hop, ça fait la blague. Définitivement mon chouchou dans les pronostics.
Et évidemment, trempette pour les creux. :)
Comme d'habitude, je vais sacrifier une ou deux figurines à l'autel des tests affreux et me rendre compte de la faisabilité de la chose. Si cela se trouve, je finirais avec des Cygnar blancs, parce qu'à chaque fois que j'en vois sur internet, ça claque. Vous en saurez plus dans mon prochain article, ou pas.
Et puisqu'on a aussi vocation à être autre chose que polémique (parfois), je vous mets ce lien vers le blog Arcane Paintworks d'une ex-peintre de Privateer Press, Meg Maples, qui explique très bien l'usage des métalliques de la gamme P3. Le reste n'est pas dégoutant non plus, vous y verrez du marron, soyez rassurés.
Et vous, que peignez-vous ?