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jeudi 16 octobre 2014

Escarmouches fantastiques avec SAGA, du nouveau

SAGA est un jeu de Studio Tomahawk que nous déjà eu le plaisir de mentionner ici. Pour celles et ceux qui n'avaient pas suivi (mais que font-ils ici ?), il s'agit d'un jeu d'escarmouches historiques dans la période du Haut Moyen-Âge dont la mécanique est superbe, des règles simples, cohérentes qui arrivent, même sans activation alternée, à procurer du rythme à la partie et à le conserver. Quand le jeu est sorti il y a maintenant quelques années, certains se sont plus à imaginer une adaptation à des univers moins historiques et plus fantastiques. Notamment, la rédaction de Ravage qui n'a, hélas, jamais rien publié sur ce sujet. Il a fallu que Perno s'empare du problème et que son travail et son imagination livrent à notre communauté deux suppléments de première importance.

Quand SAGA est sorti en 2011, ça faisait déjà quelques mois que Ludik Bazar proposait à la vente le reste du stock de figurines pur Confrontation 4, ces figurines en plastique, montées et peintes comme des action figures bas de gamme. Qu'à cela ne tenait, puisque Confrontation était un jeu mort, puisque des figurines en nombre suffisant et bon marché étaient disponibles et que, par dessus le marché, une règle adéquate était parue, pourquoi ne pas profiter de tout ça pour faire un jeu ? Ce fut chose faite en 2012 lorsque Perno publia sur son blog la première version de SAGA of Aarklash.

J'ai déjà eu l'occasion d'évoquer ce jeu dans ces colonnes lors d'un rapport de bataille puis d'un autre. Depuis, de l'eau a coulé sous les ponts, Perno est devenu un auteur de jeu à succès et votre serviteur a sombré dans une neurasthénie ludique due à l'abus de Marsouins de l'Espâaaaaace que ne put guérir que la découverte de la profession de foi de la LIDJA.

Depuis je vais mieux (j'imagine mes rares lectrices et certains de mes lecteurs se pâmer d'aise à l'évocation de ce regain d'énergie) et j'ai même rejoué à SAGA of Aarklash, jeu entretemps rejoint par un "supplément" assez spécial fort bizarrement titré "SAGA Lames&Heros". Cet opus permet de concevoir des profils de troupes inédits et d'adapter des unités provenant d'autres jeux (qui a dit Warhammer Fantasy Battle ?) à SAGA en respectant au mieux le besoin d'équilibre entre les unités. Plus qu'un supplément prêt à jouer, SAGA Lames&Heroes est à prendre comme le jeu dont il est inspiré (Song of Blades and Heroes), c'est-à-dire comme une boîte à outils pour construire ses propres factions.

Depuis, l'idée a fait son chemin et voici deux factions, le Lion et le Scorpion, prêtes à en découdre :

J'ai légèrement modifié les caractéristiques de ces armées que Perno avait imaginées dans SAGA of Aarklash et nous avons commencé les tests à Orléans Wargames, profitant de ce regain d'intérêt pour nous intéresser de nouveau à SAGA et pour imaginer d'autres adaptations. Mais cela fera l'objet d'un prochain billet.

dimanche 12 octobre 2014

Un coup de dents dans la POM Alkemy

La province vient nous donner un coup de main dans la POM Alkemy qui nous oppose, Tanguy et moi à la bande du 9-5. Coyote est de la partie et Whispe semble prêt à rejoindre le mouvement. Hélas, la faction du sinistre Arsenus semble avoir reçu un renfort inattendu de la part de Marvin le Rouge. Tant mieux ! Le combat n'en sera que plus sanglant !

Team 9-5
  • The Ace : Arsenus
  • The Lancer : Loquak
  • The Big Guy : Tobias
  • The Smart Guy : Marvin
  • The Chick(s) : The Twins
Team Breizh and Cie
  • The Ace : Sandchaser
  • The Lancer : Whispe
  • The Big Guy : Tanguy
  • The Smart Guy : Coyote
  • The Chick : on cherche encore...

Deux fois hélas, je n'ai plus de nouvelles de mon compère Tanguy qui semble avoir coulé sur lest lors d'une partie de Black Fleet. Pour ma part, j'ai fini le starter et j'attaque le dessert directement sans passer par le plat de "Résistance" (ça sera pour Novembre et la peinture de la faction éponyme pour EDEN, oui, faut suivre).

Aujourd'hui, c'était session de groupe avec AnnCha et Ben au sein même du Studio News Figz. C'était un exercice assez nouveau pour moi mais très amusant. Il faut juste s'habituer à parler en peignant. Du coup, j'ai surtout discuté avec Ben et je n'ai pas avancé très vite. Mais les aplats c'est toujours ce qu'il y a de plus long car il faut les soigner. C'est comme les préliminaires du reste...

Je vois que Whispe déteint par trop sur moi, ce qui est normal pour du détachant.

Très chère lectrice, ami lecteur, des jeux de mots, des fines allusions et des private jokes que même le Docteur Mops n'oserait pas faire à l'antenne se sont glissés dans le texte ci-dessus. Il y en a exactement 8. Celui ou celle qui les trouvera en mettant bien le doigt dessus gagnera un gueuleton pour deux chez moi. On ne sait pas bien s'il s'agit d'un cadeau du reste...

lundi 6 octobre 2014

Automne, saison des POM

Je ne sais ce qui m'arrive. Poussé par une motivation que je ne me connais pas, j'ai entrepris de participer à deux Prises en Otage Mutuelles (POM). Avant que la DCRI et le GIGN ne débarquent après avoir lu la dernière phrase, il convient d'expliquer ce qu'est une POM. Vous et un ou plusieurs camarades vous engagez à finir un travail de peinture avant une date fixée. Tout le monde peint la même chose. C'est tout simple.

La première POM concerne Alkemy puisqu'il s'agit de peindre une liste blitz pour la fin du mois d'Octobre. Les photos suivantes auront le mérite de montrer que je ne me suis pas engagé à la légère dans cette affaire. Cette PMO concerne pour l'instant les trois usual suspects habituels : Arsenus, Loquak et Tobias, auxquels Coyote va très probablement se joindre. Comme d'habitude, la Bretagne va ridiculiser l'Ile-de-France mais ne vendons pas la peau de l'hermine avant de l'avoir tuée.

La seconde POM m'oppose à un camarade breton puisque l'ami Tanguy de la Ti ar C'hoari Breizh (la Maison du Jeu de Bretagne) me propose de peindre pour fin Novembre l'équivalent de 100 points de figurines EDEN. Ca tombe très bien puisque j'avais prévu de peindre mes Résistants en Octobre. Du coup, j'ai moins de pression. Et si d'autres veulent se joindre à nous pour cette POM EDEN, ils ou elles sont les bienvenu(e)s, nous acceptons même les non-Bretons.

Les POM sont donc lancées (ha ha ha). Le suivi, je le crains fort, se fera essentiellement sur Facebook mais je posterai ici deux ou trois billets de mi-parcours pour montrer les progrès des protagonistes.

vendredi 1 août 2014

Bolt Action, Projet 2ème Division Blindée F.F.L.

Une fois les règles de Bolt Action lues, la question qui se pose est : que jouer ?
Pour y répondre, il y a trois éléments à prendre en compte.

  1. Ce qu'on aimerait jouer
  2. Ce qui est cool à jouer
  3. Ce que joue les copains d'Orléans Wargames

Répondre à la question 3 est assez facile vu que seul Moffom possède des armées pour Bolt Action, des Britanniques et de la Wehrmacht issus de sa collection en 15mm pour Flames of War. Ce contexte pose toute de suite la contrainte de jouer en 15mm car je me vois mal démarrer une armée en 28mm et forcer tout le monde à jouer dans cette échelle. Laissons donc au 15mm l'antériorité, d'autant plus qu'il s'agit de l'échelle reine pour le wargame historique. Et en plus, ça se peint vite, à base de marrons, de kakis et de verts (spéciale dédicace aux frères Cochet et à Monsieur G.).

Répondre à la question 2 est facile également. En regardant les listes d'armées à la fin du bouquin, on se rend compte que les listes U.S. sont carrément favorisées. Leurs fantassins n'ont pas de malus quand ils tirent en avançant, c'est un avantage énorme. L'autre avantage est que le joueur U.S. peut faire deux frappes aériennes s'il a pris un Forward Observer Officer, le gars qui appelle ses copains aviateurs aux commande de leur P-47 pour qu'ils viennent couvrir l'ennemi d'un déluge de balles cal .50 et de roquettes. Les Britanniques et les Germains étant déjà pris et me voyant mal jouer des Soviétiques avec 50 piétons à peindre, mon choix se porterait naturellement vers une liste U.S. car j'aime le côté suprématie et puissance de feu supérieure même s'il n'y a pas d'exclusivité.


Bilingual bonus

Et répondre à la question première est encore plus facile puisque, Français, mon côté patriote romantique me pousse naturellement à jouer les gars qui n'ont pas courbé l'échine.

Au bout du compte, dans ces conditions que pourrais-je jouer ?

Les Forces Française Libres bien sûr mais pas n'importe lesquelles. Celles qui se sont vues équipées de matériel U.S. et qui ont reçu le même entraînement que leurs compères d'Outre-Atlantique tout en étant intégrées au dispositif divisionnaire U.S. Trois cas se présentent donc, historiquement parlant.

Italie 43-44 CEF


Tranquille, Pépère

Ou l'attaque de la péninsule italienne par le Corps Expéditionnaire Français héritier de l'Armée d'Afrique et commandé par Alphonse Juin. Ces troupes avaient gardé une bonne partie de leur matériel d'origine et étaient largement composées de troupes coloniales. Ce ne colle pas vraiment avec la doctrine U.S. Dernier élément, ces forces n'ont été actives en Italie qu'en 1943-1944 avant d'être intégrées à la 1ère Armée Française, ce qui nous amène au deuxième candidat.

Provence 44 1ère Armée/Armée B


James Dean, vieux, avec un képi

Ou le débarquement en Provence par la 1ère Armée Française de De Lattre de Tassigny. L'intégration de la 1ère Armée F.F.L. au dispositif U.S. était plus étroite mais les matériels et l'uniforme restaient très hétéroclites. Un bon candidat cependant puisque cette grande unité, équivalent à un corps d'armée, allait parvenir jusqu'en Allemagne. Idéal pour jouer plein d'uniformes différents sur la période 1944-1945.

France-Allemagne 44-45 2ème DB


Vous me soupçonnez de l'avoir fait exprès. Vous avez raison.

Ou la course vers le Rhin par la 2ème Division Blindée de Leclerc. Là, on commence à parler de quelque chose de sérieux. En 1941, Leclerc hérite d'une troupe de coloniaux qu'il mènera à travers le Fezzan jusqu'en Tunisie récoltant au passage 2 étoiles de général et un "Well Done!" de la part de cette vieille baderne de Montgomery.

La force L est entièrement rééquipée en matériel U.S. au Maroc, y parfait son entraînement avant d'être relocalisée en Angleterre dans l'attente du D-Day. Parfaitement intégrée au dispositif U.S. et sous les ordres de ce fou de Patton, la 2ème Division Blindée F.F.L. débarque en Août 1944 sur les plages de Normandie et ira avançant jusqu'à Stuttgart en libérant Paris au passage.


Go fuck yourself, sorry sob!

On obtient donc des Français, habillés en GI, disposant d'armement et de matériel U.S., intégrés à un corps d'armée blindé commandé par l'un des meilleurs généraux jamais sortis de West Point même si Patton semblait être un sacré connard. Moi, ça me va car l'offre de figurines U.S. en 15mm est pléthorique alors que les figurines FFL pré-1943 sont rares, surtout en 15mm.

La liste

Le schéma de composition des forces de Bolt Action est simple : la section renforcée composée d'un cœur (un HQ plus deux pelotons) et autant de choix organiques que de points restants (infanterie, armes lourdes, canons, AFV ou chars). Je décide de monter la liste en 2x 500pts. Pour mes premiers 500pts, je prends :

  • Un lieutenant et son adjoint chef de section (un adjudant), l'officier apporte son bonus aux tests de moral, et l'unité elle-même dispose de 4x tirs grâce aux SMG dont elle sera équipée.
  • Deux pelotons d'infanterie régulière de 10 hommes chacun. Chaque peloton est commandé par un sergent, tous les hommes sont équipés de fusil M1 sauf un qui a un BAR. Le BAR (Browning Automatic Rifle) n'était pas, paraît-il, populaire parmi les FFL qui lui préféraient le FM 24/29. En termes de jeu, ça ne fait aucune différence mais les deux armes, bien que parentes, n'ont pas le même aspect.
  • Un peloton de vétérans. Certainement des républicains espagnols du 1er RMT/9, la Nueve. 5 hommes armés de SMG. No pasaran!
  • Une équipe de sniper vétéran. Le sniper est la perle de Bolt Action. Il peut se cacher, inflige un bonus de -1 au tir en tant que petite unité mais dispose lui-même d'une portée de 36'' (le fusil de base c'est 24'') et d'un +1 pour toucher.
  • Un mortier moyen de 81mm comme arme d'appui-feu. Le mortier c'est une bonne assurance contre les mitrailleuses adverses qui sont souvent fixes ce qui donne le temps aux servants d'ajuster le tir. Pour cela les règles de Bolt Action sont très bien pensées car pour toucher un mortier a besoin d'un 6 mais ce seuil diminue de tour en tour tant que la cible et le mortier restent immobiles. Dès qu'un obus touche, la chance de toucher passe à 2+ pour représenter un tir de pointage réussi. Bien pensé et très réaliste !

Pour le reste des renforts et arriver à 1000pts :

  • Un officier de liaison sol-air (Forward Air Observer) pour avoir les deux appuis aériens. Pour justifier d'acheter un P-38 ou un P-47 au 1/72 et refaire des maquettes de ptis zavions.
  • Un équipe de bazooka pour aller descendre du petit véhicule ou du char léger ou de l'artillerie.
  • Un obusier de 105mm parce que ça envoie du bois, de la fumée et surtout des obus à fragmentation qui donne des marqueurs de suppression. J'ai l'impression qu'il est plus facile de faire gagner des marqueurs suppression à l'adversaire que de lui supprimer ses bonshommes. Avec cet obusier, c'est D6 marqueurs en cas de touche.
  • Un Sherman M4 avec canon de 76mm anti-char parce que sinon je n'ai pas d'anti-char puissant à longue portée. Et que je joue avec Moffom, qu'il est taquin et qu'il adore les Jagdpanther et les StuG.

Ah oui, pour les Arsenus et les Whispe, il y aura aussi des filles, les Rochambelles qui à elles seules mériteraient un livre d'armée.

Si vous lisez ce billet, c'est que je suis en vacances en Bretagne. Si vous n'avez que ça à faire, vous pouvez le partager sur les rézosocios. Si vous avez des choses à dire vous pouvez vous lâcher dans les commentaires. Moi, je m'en tape, je bois de la bière, je bouffe des moules et je joue à des jeux ! Mais rassurez-vous, j'ai acheté des cahiers de vacances :

mardi 24 septembre 2013

Le marron nous tuera tous !

Chers lecteurs, les opinions présentées dans cet article sont celles de Greg. La rédaction de Sandchaser ayant une opinion différente, il fallait qu'elle la manifeste tout en laissant à l'auteur son expression la plus libre. Chers lecteurs, si vous tenez à formuler un nécessaire droit de réponse à l'auteur, sachez que les commentaires vous seront cordialement ouverts et ne seront modérés que par l'application de la plus élémentaire bienséance.

Il y a quelques temps, je me disais qu'une armée de Warmachine suffisait. Le jeu est riche de combinaisons diverses et variées et si chaque armée à un « thème », une connotation forte, tout est possible au sein d'une armée et le temps de tout explorer à raison de deux ou trois parties par semaine, j'en avais pour des années avant d'épuiser mon intérêt.

Mon intérêt est toujours là. Pourtant, force est de constater une chose : Une armée ne suffit pas. En effet, ce fameux thème dont je parle est suffisamment fort pour parfois donner envie d'en changer.

Je joue Cryx depuis 2 ans. C'est donc du mort vivant spécialisé dans la lutte de masse, le debuff de caractéristique et le corps à corps. Alors oui, il existe des unités de tir (marginales), il y a des unités de bourrins sans aucun sens magique qui sont là pour taper et on peut même jouer « assez peu » de figurines avec des casters fait pour contrôler des Warjacks plutôt que diriger des troupes. Une liste Mortenebra est connue pour n'avoir pas ou peu de troupes et reste extrêmement compétitive et appréciée en tournoi. Mais on se retrouve souvent à faire une variation sur le même thème : un caster, une paire de Warjacks, des troupes à foison, des solos vicieux et on envoie tout droit en collant des malus aux troupes adverses et en riant de les voir galérer à toucher nos unités dont la défense est élevée, même si leur armure est en carton.

J'ai joué Elfe (pendant 2 ans aussi). Leur gameplay est riche de tir et d'unités fragiles mais qui sont les meilleurs assassins du jeu. C'est aussi une armée ou le warcaster fait son travail pendant que les troupes font le leur sans vraiment faire attention aux uns et aux autres. Et à la fin, on tue le warcaster adverse car l'armée n'est pas vraiment taillée pour le scénario pur et dur.

Mais voilà, j'ai commencé Warmachine il y a plus longtemps que cela (lire cet article pour mémoire). Et à l'époque, j'avais été séduit par un tout autre genre de faction. Un subtil mélange entre des paladins loyaux-bons et les tuniques bleues. Une faction humaine (une fois n'est pas coutume) et spécialisée en... rien. Mais bonne en tout. Cygnar ! J'en avais d'ailleurs une collection conséquente formée à l'époque du livre Superiority, que je me suis fait volé par mon peintre de l'époque (un gendarme du Sud Ouest, histoire abracadabrantesque !) et que je n'ai jamais eu le cœur de recommencer en MkI, pour les raisons déjà évoquées.


Un gros warjack avec un gros marteau !! Mais oui !!!
(© Privateer Press. Tous droits réservés.)

Quand je me suis relancé dans Warmachine à la sortie de la MkII, mon club avait déjà des « clients » pour cette faction. Je choisissais donc de les laisser la choisir et de prendre des elfes pour créer de la variété. Mais en terme de figurines, on revient toujours à ses premières amours.

Et là, c'est décidé, je viens de lancer ma première commande depuis bien longtemps. J'ai fait mon « Krakaje » à l'ancienne : j'ai pris un exemplaire de chaque référence. Grand fou que je suis.

Et en attendant de les recevoir (en Octobre), je me lance dans l'étude des références mais aussi dans l'étude d'un schéma de peinture. Car oui, je vais les peindre avec amour et un manque de talent total. Il faut donc que j'y réfléchisse bien.

En faisant mes études de couleurs sur le web (tapez Cygnar paintings sur google image, c'est assez peu inspiré) et en regardant ailleurs que sur Warmachine, je notais une tendance extrêmement perturbante : l'uniformisation de la peinture contemporaine sur figurine.

Je m'explique : tout est marron. Tout. Et cela ne remonte pas à hier.

Mais faisons un historique rapide de cette impression.

Je débute la figurine dans les années 90. C'est l'âge d'or de la peinture «'eavy metal », les Orks sont verts flashys avec des vestes jaune paille, les Marsouins de l'Espâaaace sont bleus, le vert des « Dark Angels » est tellement éclairci aux arêtes qu'on devrait les appeler les « Light Angels ». Même les couleurs du Chaos sont chatoyantes. A Warhammer Battle, pareil, les nains sont peints avec des barbes orange fluo (NDLR : s'agissant de Tueurs Nains, c'est normal), leurs uniformes ont des damiers (ah les années 90 et leurs damiers...) bleus flash et blanc.


 vous le dit : c'est vintage bordel ! (et c'est superbe aussi !!)
(© 2013 Figouz.net. Tous droits réservés.)

Cette période atteint une apogée totale avec la sortie d'armée volontairement flashouilles, comme les hommes lézards ou de galeries d'armées existantes comme les Eldars (les Harlequins!!!).

Le marron est relégué au rang de cuir pour certains manteaux ou étuis de pistolets, à sa juste place.

Bref, tout est pour le mieux dans le meilleur des pots de Tentacle Pink.

Puis vient la V3, le début des années 2000, la sortie de nouvelles armées comme les Black Templars et, avouons-le, le développement de nouvelles teintes de peintures... Et là c'est la fête du marron !

Je me souviens encore de mon premier choc traumatique avec le marron. Mon avatar de Khaine, le Dieu à la main qui coule. Peint avec amour suivant le fluff du codex Eldar V2 : Une couche de jaune, du rouge dans les creux, puis du brossage doré, puis argent puis doré encore pour finir avec une laque translucide phosphorescente. C'était le plus beau ! Il brillait de mille feux de jour comme de nuit ! On ne voyait que lui sur la table et son ramage se rapportait « grave » à son plumage.


Mais oui, voilà, ça c'est beau !!! Ça part bien !!!

Mais voilà, j'étais dans un club, pardon une secte (NDLR : en prenant garde de ne pas généraliser, il existe des associations à l'esprit ouvert), qui ne jurait déjà que par le lavis « chestnut ». Et tout le monde se moquait de ma peinture médiocre (nulle) et voulait m'aider à améliorer mes aplats multiples et variés pour « améliorer le rendu visuel et donner du relief à mes figurines ».

Après m'être lassé de répondre « ce sont des figurines, elles sont déjà en relief, connard » pendant des mois, j'ai craqué et je donnais à un de ces pseudos peintres d'élite mon précieux. La première figurine que j'ai jamais acheté et la plus belle : mon avatar.

Ce cuistre a donc appliqué de multiples lavis, vert, rouge, marron... peu importe, à la fin, mon Dieu de la lave en fusion ressemblait à une vulgaire statue de bronze bon marché. Mes yeux s'ouvrirent alors sur une triste réalité du hobby : l'uniformisation était en marche et elle n'allait pas s'arrêter.


Mon précieux !!! Nooooooooon !!!!

Cette Marronite Médiocre se répandait dans toutes les classes sociales du hobby comme une peste. Peste ? Mais oui, la corruption avait commencé par là... Nurgle. Des figurines classes, un fluff suffisamment iconoclaste sans être dérangeant comme le reste du chaos et des caractéristiques qui poutraient. Peindre du marine de la peste à gogo ou du guerrier du chaos de Nurgle à foison avait entamé la contamination du hobby et j'étais seul à le voir... En fait pas vraiment, mais pour la montée de la tension dramatique, je conserve la phrase.

Bref, quelques années plus tard, où en sommes nous ? Nous sortons d'une période ou le Devlan Mud était le saint Graal maintenant remplacé par les fifty shades of brown de Games Workshop qui vous permet de peindre du marron en couches successives (comprendre 3 pots pour arriver au même effet que le susmentionné Devlan Mud).

Du côté pro (quand je dis pro, je parle des peintres qui vont au Games Day pour autre chose que « gluter » devant la peinture des autres), la tendance est moins diffuse. Mais quand elle apparaît, c'est un festival de « marronnasse » concentré et illisible.

De préférence sur des grandes pièces et des dioramas, comme un énorme étron devant lequel les spécialistes (je ne met pas de guillemet car ils sont vraiment meilleurs que moi pour juger sans préjugé) se rengorgent de satisfaction car « la scène fourmille de mille détails » ou parce que la scène présente une unité de tons obtenue par « la superposition de couleurs chaudes et froides pour créer les contrastes dans les détails », on parlera de roue chromatique et autres termes techniques. Oui. Bravo. Sincèrement.


Regardez le fourmillement de... Euh non, rien... Pardon... 
(© 2013 Rémy Tremblay. Tous droits réservés)

Il n'empêche que j'appelle cela marron !

Mais vient le temps de l'aveu. Parce que oui, ma légitimité à cracher dans la soupe mixte de légumes d'hiver (la plus déprimante) vient du fait que moi-même j'ai cédé au marron.

Je me suis récemment relancé dans la grande aventure de la peinture pour aller à des tournois et comme je suis encore plus fainéant que je ne suis haineux, j'ai cédé à la facilité du dipping ! Qu'est-ce donc ? Simplement la trempette de votre figurine dans un bain de lasure couleur bois quelconque.

Parce qu'il faut bien le reconnaître, ça permet de gagner un temps fou pour creuser les reliefs d'une figurine sans effort. Et ce, quelque soit la couleur en-dessous. Votre seul défi est d'enlever le trop plein et de choisir un ton plus clair pour les figurines majoritairement peintes en tons clairs (blanc, bleu, jaune, rouge etc...). Bref, j'aime cela.

Du coup, parce que c'est cool d'être à la mode, je fais de la trempette et j'aime la trempette. J'ai acheté un pot de Quickshade Army Painter en ton clair (le ton très sombre mange trop les couleurs, le ton intermédiaire est... bâtard). Ne me reste plus qu'à choisir un schéma de couleur joli et cohérent (et relativement rapide...)

Alors, quel schéma ?

L'armée a énormément d'armures (sans compter les Warjacks), un bon tiers de l'armée n'a pas d'armure mais des fringues issues de la guerre d'indépendance US ou de la guerre de sécession. Et ils ont la moitié de l'armée qui manipule de l'électricité.

Pour l'électricité, ne faisons pas original, je vais partir sur un Arcane Blue P3 éclairci au blanc. Facile. Pour les armures, je pense m'inspirer de la Silver Line Stormguard : des armures étincelantes de métal (Pig Iron P3 éclairci au Quicksilver P3) avec des accents de Solid Gold P3. Ensuite il me reste les tissus et les « cuirs ».


du bling en veux-tu, en voilà !

Et là l'hésitation est totale. Noir ? Je suis nul sur le travail du noir mais c'est l'occasion d'apprendre (NDLR Il se trouve que le rédac'-chef a déjà essayé avec un rendu table-top qu'il trouve convenable dans cet article). Gris ? Déjà fait avec mes elfes et au bout d'un moment, j'ai l'impression d'être sur le boulevard périphérique parisien en train de conduire un jour de pluie... Non merci. Bleu sombre ? Encore plus tentant, pour deux raisons : c'est fluff (c'est l'ancienne couleur de l'armée avant le coup d'état et cela donnerait un cachet vieux briscards à toute l'armée) et c'est proche de la tonalité sombre que je désire apporter avec le noir (parce que je suis sans illusion, le dipping sur le noir ne suffira pas alors que sur l'Exile Blue P3, il passe bien...). Je pourrais essayer cela. Gardons le aussi dans un coin.

Enfin, le rouge. Ah, tentation permanente, le rouge (et sa variation, l'orange) qui iraient tellement bien avec de l'électricité bleue pour une armée plus chatoyante que sombre (et donc sans doute moins pénible à faire à la lumière électrique. Plus qu'une envie, un désir... on expérience du rouge sur mes Cryx m'a permis en outre de voir que c'était assez rapide à faire et facile avec une palette humide, mon épiphanie de 2011. Un petit coup de Khador Red Base P3 avec un éclarci au Khador Red Highlight P3 voire au Cygnus Yellow P3 et hop, ça fait la blague. Définitivement mon chouchou dans les pronostics.

Et évidemment, trempette pour les creux. :)

Comme d'habitude, je vais sacrifier une ou deux figurines à l'autel des tests affreux et me rendre compte de la faisabilité de la chose. Si cela se trouve, je finirais avec des Cygnar blancs, parce qu'à chaque fois que j'en vois sur internet, ça claque. Vous en saurez plus dans mon prochain article, ou pas.

Et puisqu'on a aussi vocation à être autre chose que polémique (parfois), je vous mets ce lien vers le blog Arcane Paintworks d'une ex-peintre de Privateer Press, Meg Maples, qui explique très bien l'usage des métalliques de la gamme P3. Le reste n'est pas dégoutant non plus, vous y verrez du marron, soyez rassurés.

Et vous, que peignez-vous ?


lundi 1 avril 2013

Les Warjacks rêvent-ils de moutons à vapeur ? (Part 2)

Bouh, je tire ou je pointe ?
Bonjour à tous,


Sébastien l'a dit dans un précédent billet, il m'a fait l'honneur de me proposer de devenir co-rédacteur de son blog.

Je n'ai pas hésité une seule seconde, car si j'ai beaucoup d'affection pour Sandchaser depuis des années, je caressais l'idée d'avoir mon propre blog afin de faire partager ma prose verbeuse et passionnée sur des sujets aussi divers que la figurine, la figurine et la figurine.

Mon seul problème est que je déteste les technologies du web. Tripatouiller un forum m'ennuie, modeler un blog me panique et créer un site web est une torture mentale.

Mise à part ma phobie technologique, je suis un joueur avide de figurines, un peintre médiocre (la photo ci-dessus le prouve !), un tournoyeur occasionnel aux résultats en dents de scie, un rôliste occasionnel, un partisan de la purification des jeux de plateaux (notamment les kubenbois) par les flammes.

En bref, je suis ravi d'être ici et je vous ferai partager ma marotte, Warmachine et Hordes, deux jeux publiés par Privateer Press, une société américaine qui nous promet des affrontements épiques entre robots géants et monstres de tous poils.

Comme dit précédemment, je tenterai aussi des rapports de bataille avec tellement de photos que l'hébergeur du Blog nous écrira des lettres d'insultes en plusieurs langues.

Enfin, je profiterai d'être dans le pays des grosses conventions de geek pour tenter de faire des reportages sur ces salons magnifiques et de toutes tailles que l'on peut trouver ici. Je peux déjà vous garantir Origins en juin et GenCon en Août.

Mais je me servirai aussi de ce blog comme billet d'humeur.

Justement, mon premier billet sera sur Kickstarter (oui, encore un article sur Kickstarter) et mes deux frustrations du moment : Wild West Exodus et Empire of the Dead Requiem.

Pourquoi frustrations ? Pour une seule et même raison : je les ai ratés ! Oui, tous les deux !

Wild West Exodus, d'Outlaw Miniatures, est une uchronie sci-fi de la conquête de l'Ouest, juste après la Guerre de Sécession, où des forces obscures agissent dans le double but de faire progresser l'Humanité technologiquement et de l'asservir.
On y découvre des factions classiques des grands westerns des années 40-60 : L'Union, qui après avoir écrasé le Sud se répand comme la peste noire sur le territoire, les Éclairés (Illuminés?) qui rassemblent les savants fous et leurs drôles de créations, de l'araignée tank aux morts-vivants équipés d'un fusil à la place des mains, les Hors-la-Loi, tous les bandits que ce beau pays a pu connaître dans son histoire, et enfin la Nation Guerrière, autrement dit les indiens. Evidemment, d'autres factions sont à venir, comme les Hommes de Loi dont le Kickstarter permettait d'entrevoir les débuts...
Tout ce petit monde s'affronte à coup de revolver laser et de canons géants, les trains sont à vapeurs mais à grande vitesse, et la magie noire règne en maître. Tout est corrompu, il n'y a pas de gentils, il n'y a que des méchants. C'est frais.

WWX : Pan pan, t'es mort ! Euh, enfin, encore mort !!!

Je ne m'étendrai pas sur les règles pour le moment, d'autres blogs, ou le Blogurizine même, devraient s'y intéresser prochainement. Je dirai juste que le jeu balance entre de la grosse escarmouche et de la partie de masse (un peu comme Warmachine !!! Quelle surprise!).

Empire of the Dead, dont l'excellent Belisarius a déjà traité dans le sus-mentionné Blogurizine (puisque je vous dit qu'il faut le lire, c'est gratuit et vraiment varié!!), est quant à lui un jeu de West Wind Productions dans une ambiance anglaise Victorienne ou des « gentlemen » pas très catholiques (car Anglais) affrontent les forces du mal (Vampires, Zombies) et les fanatiques religieux qui veulent nitrater tout le monde. On est en présence d'un jeu d'escarmouche pur, hautement scénarisable, je dirais même à la frontière avec le jeu de rôle tactique. C'est ludique, sans prétention d'être du grand art de la sculpture et c'est finalement assez frais ne serait-ce que par son univers vraiment original et le traitement qu'il est fait des factions.
Le Kickstarter avait vocation à sortir un supplément au jeu déjà paru.

EotD : Londres, son smog, ses loups garous...

Dans les deux cas, des petits projets avec de petites prétentions (quelques milliers de dollars ou de livres sterling, rien). Dans les deux cas, un bon succès (des centaines de milliers de dollars à eux deux) pour des jeux de figurine sortis de nulle part ou presque. Dans les deux cas, des équipes réduites mais sérieuses.

Mais revenons-en à ma frustration ! Elle est simple : j'ai raté ces deux Kickstarters car cela coïncidait exactement avec mon déménagement (et pas un petit) et mon mariage ! Oui, le propos de mon article est bien le suivant : j'ai été la victime du syndrome « gamer marié » ! Et dès le premier jour de mon mariage.

Blague mise à part, mon épouse me soutient dans mon activité hobbystique (elle m'achète des valises Battlefoam à tire-l-arigot) et veut même m'offrir un aérographe. Tiens, cela fera l'objet d'un autre article, car je me pose des tonnes de questions à ce sujet.

Soyez donc certains que je vais surveiller de près la sortie de ces deux « nouvelles » gammes très prometteuses et je vous ferai part de mes « krakajes ».

En tout les cas, une chose est sure : J'ai la femme parfaite et ce billet n'avait d'autre but que de l'affirmer, vous voilà bien attrapés !

Merci encore à Sébastien de m'accueillir dans ses colonnes. Mon prochain billet traitera peut-être de Carnevale, ma petite tentation coupable d'escarmouche dans des décors fabuleux... Ou d'autre chose. Vous pouvez même commenter pour me dire ce que vous souhaitez voir traité ici.

A bientôt pour de nouvelles aventures.

Mr G. AkA Grégoire B. AkA SHWTD.

vendredi 22 mars 2013

Les warjacks rêvent-ils de moutons à vapeur ?

Ce titre énigmatique pour un billet de news comme il n'y en avait pas eu ici depuis longtemps (les esprits chagrins diront qu'il n'y a pas eu de billet ici depuis longtemps et ils auront raison). Devant mon manque d'entrain et mes autres occupations, oui, celles qui me font vivre, j'ai laissé ce journal en déshérence depuis de longs mois. Je vais tenter de réparer cela.

Les quelques lecteurs fidèles qui sont restés depuis Novembre dernier auront remarqué que j'entame une série de décors maison. Cette série va se poursuivre d'une manière que j'espère plus détaillée. Le but de ce blog étant de vous faire partager victoires et défaites, mes premiers pas dans la création de décors incluront aussi mes déboires.

Je ne délaisse pas les figurines pour autant car j'ai l'ambition de terminer mes chantiers de 2012 avec, notamment, la GAPOOY ratée de justesse et la peinture du starter Résistance pour EDEN. Mais surtout, il y aura au programme de 2013, SAGA et Alkemy avec des Vikings et la Triade de Jade.

Pour le reste, il s'agira de finaliser la publication de Song of Spells and Magic avec Ganesha Games et de publier encore des rapports de bataille.

Tout ce blabla insipide pour en venir à la nouvelle qui vaut ce pesant billet. Sandchaser va accueillir un co-auteur en la personne de Mr G. dont l'identité, pour l'instant secrète, sera révélée ici même par mon nouvel associé. Un indice pour vous : Mr G. parlera de Warmachine et publiera des rapports de bataille venus d'outre-Atlantique où, d'après nos information, il résiderait. Vivement le mois d'Avril !

mercredi 20 juin 2012

Grand retour et grand rangement

Après quelques mois sans toucher aux pinceaux mais pas sans pousser de la figurine, j'ai décidé de m'y remettre en commençant par ranger le studio. La preuve en images :

le plan de travail (il manque un présentoir à peinture et un porte-pinceaux)
l'armoire

En lieu et place de l'assiette en faïence blanche que j'utilisais comme palette, j'ai recyclé la boîte qui contenait mes outils de mini-perceuse en palette humide à couvercle. Comme je suis dans ma période "Mobilité" j'ai aussi prévu les pots à eau avec couvercle, recyclés à partir de boîtes de chewing-gum.

le nouvel équipement pas cher

la palette humide
(il y a un morceau d'éponge dans le fond)
Bilan des courses : un budget de 0 sous et un studio nickel. Du coup, j'en profite pour terminer les elfettes.

jeudi 2 février 2012

Et pour dessert ?

Les deux "tables" de 60cm x 60cm sont terminées. Bien sûr il reste quelques imperfections, la surface mériterait d'être peinte, washée et agrémentée d'ingrédients pour décors de modélisme mais la proof of concept est faite qu'une personne seule peut réaliser en moins de 3h (sans compter le séchage) deux modules pour une table de jeu ou deux tables de jeu si on joue en petites escarmouches. Résumé de la fabrication avec temps et coûts.

Les ingrédients

  • deux carrés de médium HDF épaisseur 10 de 600 x 600 (10€)
  • du polystyrène extrudé épaisseur 15 (récup')
  • de la colle universelle
  • du plâtre (10€ le kg, réutilisable)
  • de la colle à carrelage (15€ le pot de 1kg, réutilisable)
  • du gesso
  • de la gouache acrylique

La méthode

  • On découpe le polystyrène selon les dimensions des plaques de medium
  • On colle et on texture à sec (voir billet précédent)
  • On attend que ça sèche
  • On fait l'enduit au plâtre (voir billet précédent)
  • On re-attend que ça re-sèche
  • On prépare un mélange 70% colle à carrelage 20% gesso + 10% eau + gouache pour teinter
  • On applique ce mélange partout avec un gros pinceau
  • On relaisse sécher
  • C'est tout

lundi 30 janvier 2012

Au menu ce midi... Tartines...

...beurrées plâtrées. Après le texturage à sec accompli hier après-midi au grand dam de ma chère et tendre qui trouvait que cette activité était bruyante, j'ai entrepris ce matin de passer une fine couche d'enduit sur les deux tables. Là, ça sèche alors on en profite pour faire un petit billet avant d'aller finir de rentrer le bois.

Le texturage à sec, mékessésékeussa ?

Il s'agit d'une technique ancestrale qui consiste à tirer bénéfice des caractéristiques du polystyrène extrudé : forte résistance en compression et déformation irréversible de la surface. En clair, on prend un caillou qui tient bien dans la main et dont la surface présente des petites aspérités et on va venir en frapper la surface du polystyrène. Echauffez-vous bien avant parce que du nombre de coups dépend l'aspect de la texture. C'est rapide mais assez fatiguant et surtout très bruyant. N'ayez pas peur de taper comme un sourd, le polystyrène va absorber toute l'énergie des chocs, c'est pour ça qu'on s'en sert comme isolant phonique ou pour protéger les choses fragiles.

Et pour l'enduit, je prends quoi ?

Du plâtre à modeler tout simplement, on met un volume de plâtre pour un volume d'eau dans le cul d'une bouteille en plastique, on mélange avec énergie et on applique ça avec les doigts (pensez à bien protéger le sol et la table). On attends trois bonnes heures et on peut poncer/peindre. N'oubliez pas d'enduire aussi les bords de chaque table, c'est plus joli et la peinture accrochera mieux (ce qui reste après tout la justification principale de l'enduit)

Les prises ne rendent pas justice à l'effet texturé, mais croyez moi, ça marche bien.

samedi 28 janvier 2012

Au menu ce soir... Sandwich !

Sans entrer vraiment dans les détails, la raison de ce qui va suivre tient en un mot : motivation. J'ai commencé la réalisation de deux modules prototypes pour une table de jeu à éléments de 4' x 6'. Ces deux premiers éléments sont des Proof of Concept destinés à être commentés voire reproduits par mes camarades de jeu d'Orléans Wargames. La suite en images...

Les ingrédients

  • Deux carrés de médium MDF ep. 10mm de 0.60m x 0.60m
  • Deux carrés de polystyrène extrudé de mêmes dimensions et d'épaisseurs respectives 20mm et 15mm
  • Catalyseur: une famille absente/occupée/compréhensive

L'appareillage expérimental

Le protocole

Notez bien qu'il n'y a pas de colle au milieu du sandwich sinon ça rimerait à rien ;)

mercredi 26 octobre 2011

Back from Transylvania / Successfully reloaded

J'ai réussi ma reconstruction moléculaire suite à mon petit voyage professionnel en Transylvanie. Pour couper court à tous les fantasmes des geeks qui peuvent me lire, je ne chasse pas le vampire, n'en suis pas un moi même, Bram Stoker était irlandais et Vlad Tepes était un prince valache, à son époque la Transylvanie était peuplée de Saxons. Ce voyage et la Coupe du Monde de Rugby m'ont tenu à l'écart des pinceaux et du jeu en général, je n'avais donc rien de bien intéressant à raconter ici. Mais ça change.
Tout d'abord, les échéances proches. Le week-end prochain aura lien le Semper Ludens, la convention de jeux d'Orléans organisée par l'AJTL. Orléans Wargames participera en tant qu'association invitée et nous organiserons des parties de démonstration de Song of Blades and Heroes, d'AT-43 et de Confrontation 4. Je suis donc en phase de préparation intense pour que les cartes de références SoBaH, les flyers et tutti quanti soient prêts pour Samedi. Les figurines et les scénarios sont eux prêts depuis longtemps. Si vous êtes de passage à Orléans ce week-end, n'hésitez pas à venir nous dire bonjour.
Pour le reste, je compte reprendre les pinceaux la semaine prochaine avec certainement une APO à la clef. Le but est de finir la peinture des Dirz la semaine prochaine et de publier le reste des articles qui les concernent. Ensuite, finir de peindre les deux Elfes que j'ai commencées. Tout ça pour la fin de Novembre. Un article avec APO officielle paraîtra avant la fin du mois. Le but avoué étant de vider ma ToDoBox avant de démarrer la construction de mon armée Ravenguard.
Stay Tuned!

jeudi 13 janvier 2011

A venir

J'annonce les projets à venir. Vous, chers lecteurs et lectrices, pourrez en suivre l'avancement ici.
  • Déstockaje : vente de la boîte du Bataillon Hauts-Elfes GW, description et photos dans un prochain article. Vente du jeu Demonworld et de quelques figurines dont la plupart encore sous blister, inventaire complet et prix dans un prochain article. L'idée est de faire de la place et de récupérer un peu de cash qui sera utilisé pour...
  • Resoclaje : je prévois l'achat de socles ronds pour toutes mes figurines de manière à avoir un soclage standard. Je suis toujours en train de comparer les fournisseurs.
  • The project of the year (GAPOOY non officielle pour l'instant) : création de deux tables de démo pour le Semper Ludens 2011 (les 29 et 30 Octobre). L'outline du projet ce sont deux tables 3' x 3' modulaires et les décors et objectifs qui iront dessus, plus 2 bandes (elfes et nains) qui viendront s'ébattre dessus et s'ajouter aux deux autres bandes que je possède. Pour rester dans le ton de l'année, j'ajouterais peut-être une bande d'Orcs si je trouve des figurines qui me plaisent.
Stay tuned!