10 Septembre, départ direction le POPB pour le second concert parisien de Cold Play. En prévision des manoeuvres dans les parkings souterrains de la capitale, on avait décidé de partir avec la petite voiture (Modus 1.2) et il faut dire que sur l'autoroute, ça faisait du bruit pour pas grand chose.
Dans notre hâte, on avait en plus oublié les albums du groupe pour se mettre dans l'ambiance du concert.
"Pas grave" me dit Armelle (Armelle c'est ma femme). "De toutes façons, j'ai des coups de fil du boulot à donner". Et ce fut parti pour 1h30 de gestion de crise au téléphone en français et en VO anglaise sous-titrée. Ma belle-soeur et moi, on a eu vite fait de détourner la situation en une parodie de 24h avec Armelle dans le rôle de Jack Bauer. Enfin bref (les apartés me perdront)
Arrivés sur Paris après avoir goûté les joies du BP aux heures de pointe, nous nous engouffrons dans le parking souterrain de la Cour St Emilion et nous resortons dans le quartier quasiment en face de la bouche de métro de la 14. (petit aparté encore : pour se garer, ce parking est très pratique).
On débouche sur le parvis du PO au sein d'une foule compacte mais tranquille. Ca change des concerts de Metal, le public n'est pas forcément le même (oui, ici, les gens ont une cause à défendre)
On entre. Là, les filles font une pause technique, prétexte fallacieux pour me laisser me dépatouiller seul avec une vendeuse de bouchons d'oreille qui me proposait de me racketter gentiment de 5 billes pour des bouchons qu'on trouve à 1,50 sur le catalogue de n'importe quel fournisseur d'équipement de sécurité. Non merci et puis pour Cold Play, je pense que je pouvais m'en passer, c'est pas Manowar non plus.
J'envoie bouler la vendeuse poliment, les filles sortent enfin des toilettes et on se dirige vers nos places (numérotées).
De là où on est, on aperçoit bien la scène faut dire avec une vue plongeante sur les fûts du batteur. Le problème, c'est que ma belle-soeur et moi, on passera pas mal de temps à demander gentiment aux gens qui se trouvaient debout sur la plateforme pour voir leurs idoles de plus près de se pousser un peu siouplé pour qu'on puisse voir nous zossi.
La première partie était assurée par un groupe de brit-pop assez poussif, du sous-Simple Minds archi-entendu. Heureusement qu'on était en retard, ça nous a permis d'échapper à un plus long ennui.
Enfin, les lumières s'éteignent, les techniciens grimpent dans les postes de poursuite, les roadies amènent le matos, tout se rallume pour Chris et ses trois potes.
Le concert commence par Life In Technicolor et se poursuit sur la première heure par les morceaux les plus rythmés du dernier LP dont l'excellent Violet Hill.
Par rapport au précédent concert parisien de 2005, on sent ColdPlay plus à l'aise sur scène et surtout Chris Martin qui se lâche et semble bien en phase avec son public.
Techniquement aussi le spectacle est plus abouti. Mention spéciale aux éclairages et aux effets spéciaux sous forme d'immense boules lumineuse retro-éclairées dont l'effet gentiment psychédélique colle bien à la musique du live.
Le quatuor nous gratifia aussi de quelques perles et surprises Des reprises électro des titres phares de l'album XY, une version dans le public de Lost et un titre chanté de manière inédite par le batteur Will Champion.
Pour les reprises des titres de XY, le groupe s'était aménagé une microscène de 5 mètres carrés qui s'avançait dans la fosse.
Le concert prenait fin dans le délire du public, Chris allongé sur la scène. Pas moins de quatre titres enchaînés après un rappel d'une dizaines de minute rythmés par une version instrumentale remixée de Viva la Vida.
La setlist du concert :
1. Life In Technicolor
2. Violet Hill
3. Clocks
4. In My Place
5. Speed Of Sound
6. Cemeteries Of London
7. Chinese Sleep Chant
8. 42
9. Fix You
10. Strawberry Swing
11. God Put A Smile On Your Face
12. Talk
13. The Hardest Part
14. Postcards From Far Away
15. Viva La Vida
16. Lost
17. The Scientist
18. Death Will Never Conquer
19. Viva la Vida remix
20. Politik
21. Lovers In Japan
22. Death And All His Friends
23. Yellow
Impressions: du bon live avec un groupe qui a appris à jouer avec la scène et le public. On sent Chris Martin plus libéré maintenant. Niveau musique, c'est tip-top avec finalement plus d'énergie qu'on pourrait s'attendre d'un groupe qui fait de la pop-wave. En résumé un très bon moment, l'album étant déjà très bien, le concert est étonnant.
Dans notre hâte, on avait en plus oublié les albums du groupe pour se mettre dans l'ambiance du concert.
"Pas grave" me dit Armelle (Armelle c'est ma femme). "De toutes façons, j'ai des coups de fil du boulot à donner". Et ce fut parti pour 1h30 de gestion de crise au téléphone en français et en VO anglaise sous-titrée. Ma belle-soeur et moi, on a eu vite fait de détourner la situation en une parodie de 24h avec Armelle dans le rôle de Jack Bauer. Enfin bref (les apartés me perdront)
Arrivés sur Paris après avoir goûté les joies du BP aux heures de pointe, nous nous engouffrons dans le parking souterrain de la Cour St Emilion et nous resortons dans le quartier quasiment en face de la bouche de métro de la 14. (petit aparté encore : pour se garer, ce parking est très pratique).
On débouche sur le parvis du PO au sein d'une foule compacte mais tranquille. Ca change des concerts de Metal, le public n'est pas forcément le même (oui, ici, les gens ont une cause à défendre)
On entre. Là, les filles font une pause technique, prétexte fallacieux pour me laisser me dépatouiller seul avec une vendeuse de bouchons d'oreille qui me proposait de me racketter gentiment de 5 billes pour des bouchons qu'on trouve à 1,50 sur le catalogue de n'importe quel fournisseur d'équipement de sécurité. Non merci et puis pour Cold Play, je pense que je pouvais m'en passer, c'est pas Manowar non plus.
J'envoie bouler la vendeuse poliment, les filles sortent enfin des toilettes et on se dirige vers nos places (numérotées).
De là où on est, on aperçoit bien la scène faut dire avec une vue plongeante sur les fûts du batteur. Le problème, c'est que ma belle-soeur et moi, on passera pas mal de temps à demander gentiment aux gens qui se trouvaient debout sur la plateforme pour voir leurs idoles de plus près de se pousser un peu siouplé pour qu'on puisse voir nous zossi.
La première partie était assurée par un groupe de brit-pop assez poussif, du sous-Simple Minds archi-entendu. Heureusement qu'on était en retard, ça nous a permis d'échapper à un plus long ennui.
Enfin, les lumières s'éteignent, les techniciens grimpent dans les postes de poursuite, les roadies amènent le matos, tout se rallume pour Chris et ses trois potes.
Le concert commence par Life In Technicolor et se poursuit sur la première heure par les morceaux les plus rythmés du dernier LP dont l'excellent Violet Hill.
Par rapport au précédent concert parisien de 2005, on sent ColdPlay plus à l'aise sur scène et surtout Chris Martin qui se lâche et semble bien en phase avec son public.
Techniquement aussi le spectacle est plus abouti. Mention spéciale aux éclairages et aux effets spéciaux sous forme d'immense boules lumineuse retro-éclairées dont l'effet gentiment psychédélique colle bien à la musique du live.
Le quatuor nous gratifia aussi de quelques perles et surprises Des reprises électro des titres phares de l'album XY, une version dans le public de Lost et un titre chanté de manière inédite par le batteur Will Champion.
Pour les reprises des titres de XY, le groupe s'était aménagé une microscène de 5 mètres carrés qui s'avançait dans la fosse.
Le concert prenait fin dans le délire du public, Chris allongé sur la scène. Pas moins de quatre titres enchaînés après un rappel d'une dizaines de minute rythmés par une version instrumentale remixée de Viva la Vida.
La setlist du concert :
1. Life In Technicolor
2. Violet Hill
3. Clocks
4. In My Place
5. Speed Of Sound
6. Cemeteries Of London
7. Chinese Sleep Chant
8. 42
9. Fix You
10. Strawberry Swing
11. God Put A Smile On Your Face
12. Talk
13. The Hardest Part
14. Postcards From Far Away
15. Viva La Vida
16. Lost
17. The Scientist
18. Death Will Never Conquer
19. Viva la Vida remix
20. Politik
21. Lovers In Japan
22. Death And All His Friends
23. Yellow
Impressions: du bon live avec un groupe qui a appris à jouer avec la scène et le public. On sent Chris Martin plus libéré maintenant. Niveau musique, c'est tip-top avec finalement plus d'énergie qu'on pourrait s'attendre d'un groupe qui fait de la pop-wave. En résumé un très bon moment, l'album étant déjà très bien, le concert est étonnant.
Mouhahahahaha des bouchons pour les oreilles, la loose ! Rock'n'roll... ou pas :D
RépondreSupprimerBon, Coldplay, va falloir que je m'y mette, j'en entends beaucoup de bien mais à part les 2-3 derniers singles...