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jeudi 21 septembre 2017

A l'abordaaaaaaaaage !!!!!!!!!

Me suis pas encore foulé avec ce titre puisque le sujet de ce billet est ma prise en main des figurines de Briskars acquises en 2015 et... pas encore sortie de leur blister. Bon, je me suis rattrapé hier puisque j'ai fini la préparation de base de la Lancière Impériale. Il me reste 3 autres chats/pandas à terminer avant d'attaquer le second starter, celui avec les cochons.

Je suis une légende, la première fig Briskars assemblée par le Studio Sandchaser

Dans le vif du sujet

Mais passons en revue le boulot que j'ai fait sur cette première figurine de chez TGCM ! A l'ouverture du blister, pas de bol, sa lance était tordue. J'ai mis ça dans un coin de ma tête et je suis passé à l'observation minutieuse des détails de la figurines à la recherche des endroits où les interventions seraient requises. Hormis le joint à reprendre sur le bas, il y a quelques flashes et des lacunes. Les empreintes des deux parties de la lance semblent légèrement décalées mais rien de rédhibitoire. La queue ne s'assemble pas directement sur le corps, il faudra faire un assemblage. Je n'ai pas pensé à prendre des photos des pièces avant mes interventions alors il y aura un peu de texte à lire.
Attention, chérie, ça va meuler !

Vroum, vroum, dziiiiiiiiiiiiiiiiiiiii

J'ai commencé par monter une meule sur l'outil rotatif et j'ai repris le bord du socle. Pour le reste des pièces, abrasif 180 puis 600. J'ai souligné au feutre rouge les lacunes à boucher plus tard et j'ai commencé à réfléchir à l'assemblage. Il s'agit d'une figurine 54 mm destinée au jeu ce qui implique manipulations et chutes. Donc, tiges. De diamètre conséquent. Il y a aussi le problème de la lance tordue.

Sans mentir, tout a servi. Tout.

Mécanique de précision

J'ai commencé par couper la lance en trois parties. Puis j'ai percé les deux extrémités avec une mèche à main de 0.5 mm pour faire un avant-trou. J'ai alésé le perçage à la mèche de 1,5 mm jusqu'à profondeur avant de faire des tests d'ajustement avec une tige laiton de 1,5 mm. J'ai ensuite enlevé les carottes de moulage des mains et j'ai repris les surfaces à la lime et à l'abrasif avant de percer des trous de 1 mm. J'ai découpé des sections de tige acier 1 mm que j'ai insérées dans les trous avant de les coller à la cyano. J'ai procédé de la même façon pour les mains qui tiennent la lance. J'ai vérifié l'assemblage à blanc et j'ai ajusté le truc en coupant petit à petit les tiges pour que, d'une part, la lance soit droite et que, d'autre part, les poignets présentent le moins de lacune possible tout en restant anatomiquement plausibles.

Une fois à peu près satisfait du résultat, j'ai encollé toutes les extrémités des tiges et j'ai fait l'assemblage définitif. Après séchage de la cyano, j'ai préparé du mastic époxy Tamiya (en trop grande quantité comme d'habitude) et j'ai repris toutes les lacunes et le joint des poignets. Comme j'en avais trop, j'ai recherché les lacunes sur les autres figurines du starter et je les ai bouchées.

Dépression post-opératoire

Presque 3 heures de boulot sur une seule figurine et ce n'est pas fini puisqu'il va falloir que je reprenne les joints plus précisément au mastic, que je ponce et que j'unifie tout ça au jus de Milliput pour avoir un état de surface irréprochable avant sous-couche car à cette échelle, toute imperfection se voit.

Cette première prise de contact m'a un peu fait râler sur la somme de boulot à abattre pour préparer les figurines mais, au final, c'est une phase que j'aime beaucoup qui demande méthode, précision et imagination. 

Mais je suis content

A celles et ceux qui penseraient que les figurines sont de mauvaise qualité à cause de ce que je viens de dire, je répondrais que les lacunes sont petites et en faible nombre ce qui veut dire que la résine a bien été vidée de son air et que les bulles résiduelles étaient peu nombreuses (elles sont inévitables) ce qui prouve que TGCM maîtrise son processus de fabrication. Et pour une production artisanale, celle ci n'a pas à rougir par rapport à d'autres voire à d'anciennes productions industrielles (oui, GW, c'est de toi que je cause).

En conclusion de quoi, cette première séance m'a motivé pour terminer le reste. Reste qui a, entretemps, avancé.

Pas mal de rectification sur les drapés mais dans l'ensemble, une bonne production
Le bras droit (à gauche sur la photo) a été rempli de Milliput à cause d'une grosse bulle d'air
En attente d'une greffe de main droite. #branlette
Lame voilée et joint de l'épaule problématique. Réparation la semaine prochaine

mardi 23 mai 2017

Des nouvelles du chantier

Aux dernières nouvelles les travaux avaient stoppé car j'avais entrepris la réorganisation totale de l'espace de travail. Ca avance bon train puisque j'ai quasiment fini. Si vous avez cliqué sur le lien vers l'article précédent, vous avez vu que je voulais construire un établi basé sur un concept de bureau à caissons en réutilisant ma planche de travail de 1200 par 800. J'ai fait mes comptes et rien que la matière (du contreplaqué pas cher) me revenait à 200 euros auxquels il faut ajouter 40 euros de quincaillerie diverse dont 4 paires de roulettes. 

Et puis j'ai eu une idée. Une enseigne d'ameublement pourri et suédois propose des "placards" en forme de caisse avec un fond de 700 par 350, profondeur 350 pour un prix dérisoire de 25 euros l'unité. Les dimensions sont idéales et en collant deux dos à dos, ça me fait mes caissons. je n'ai juste qu'à les réunir par des montants horizontaux rigides. Donc une économie de 100 euros. 

J'ai donc fait cela. Les images.

On ne le voit pas sur la photo mais il a fallu que je mette les caissons à la bonne profondeur en sciant au niveau de la rainure qui permet d'insérer le fond. Sans surface de référence je n'ai pas voulu utiliser ma scie plongeante et la scie circulaire aurait bousillé le matériau sandwich pourri dont sont faits les caissons. J'ai donc pris une bonne vieille égoïne et j'ai raccourci les quatre caissons en scient chaque panneau individuellement. Après réassemblage, j'ai poncé le joint à l'aide d'une cale à poncer maison (du papier grit 50/80 collé au double-face sur une chute de contreplaqué).

La photo du dessus montre la surface du joint après ponçage et aussi la nature du matériau. Il s'agit d'un panneau de particules renforcé aux angles par des inserts en contreplaqué le tout pris en sandwich entre deux panneaux de MDF encollé carton et peint en blanc. Toute cette daube dégage une sciure fine et collante dont je n'ai pas fini de me débarrasser.

Quoiqu'il en soit, malgré le soin apporté au sciage et au ponçage, le jeu est trop important pour réaliser un assemblage par tourillons et un encollage. Je me suis rabattu sur un assemblage "mécanique" de 6 montants en épicéa réalisé à base de tasseau d'ameublement de section carrée. Deux montants par face, l'un en position basse, l'autre en position intermédiaire assurent la rigidité de l'ensemble. D'autres montants montés en position supérieure permettront de fixer le plateau de la surface de travail.
J'ai fixé des roulettes sur chaque caisson de manière à avoir un établi mobile. Une paire de chaque possède des freins ce qui permet d'abloquer le meuble en position de travail. Les deux caissons sont terminés et ont reçu leurs montants supérieurs dont la réalisation ne fut pas une mince affaire.

En prenant mes cotes finales, je me suis aperçu que l'espace pour les jambes était restreint à 400mm. Ca me suffit mais si je me casse le cul à faire un établi mobile à deux positions c'est pas que pour moi et le plus que je puisse dire c'est que dans ce contexte chaque centimètre compte. Les montants sur lesquels sera fixé le plateau étaient originellement prévus en section carrée de 45mm. J'ai déjà gagné pas mal en choisissant de les faire en tasseau de 27mm. Et j'ai imaginé gagner 20mm supplémentaires en pratiquant une rainure dans les tasseaux (comme on le voit sur la photo). Bon là, je vous épargne les détails, mes compétences d'ébéniste ont besoin de pratique et d'entraînement. J'ai tout essayé : ciseaux, perçage, sciage à main et à la scie sauteuse. Pas moyen d'avoir un état de surface propre mais les cotes sont assez correctes et le jeu minime. Le seul truc que je n'ai pas essayé c'est de le faire à la défonceuse : les pièces sont trop minces et je n'ai pas de toupie ni de scie sur table. A ma décharge, c'est du bois de merde, poussé trop vite, avec des parties trop tendres dans le fil et plein de petits noeuds très durs.

Bon, j'y suis arrivé sans trop de casse mais ça a été fatiguant. Je prendrais des photos du sol de l'atelier qui expliqueront ça mieux que moi. 

Ce week-end je fixerai le plateau et je mettrai les montants en peinture. Je vais essayer d'être rapide pour pouvoir recommencer à travailler d'autant que j'ai du pain sur la planche avec les Carthaginois au 1/72 qui sont arrivés il y a un mois.





vendredi 17 février 2017

Des nouvelles du studio

Eh oui car j'ai déménagé ! (Il y a presque deux ans). Avant, le studio, ça a été ça :


Puis ça :


Maintenant c'est ça :


Pas trop de différence dans l'ergonomie (ou l'absence d'ergonomie) mais beaucoup plus de bordel. C'est sans compter sur ce qu'on ne voit pas mais que je vous montre quand même car chez Sandchaser on n'a rien à cacher ! Il y a les pitous en cours de peinture posés sur un disque tournant acheté à vil prix dans une enseigne suédo-débile, la collection de boîtes de transport/rangement que je ne peux caser ailleurs car mes placards débordent de boîtes de transport/rangement pleines de figurines peintes et la desserte mobile que j'ai achetée pour transporter mon bazar à Orléans Wargames.




Bref, il est temps de rationaliser un peu tout ça et de se doter de mobilier adéquat. Comme je n'ai pas envie de dépenser des sous durement gagnés dans des meubles de merde, je préfère bidouiller des meubles de merde avec de la recup'. Au moins, si ça pète, je saurais à qui me plaindre. J'ai eu l'idée, en attendant de concevoir un vrai établi avec étagères et tiroirs de "pimper" celui-ci qui m'a été fidèle de nombreuses années. Voici ce que ça donne sous SketchUp :


Je crois à fond dans la résistance de mes tréteaux ! De toutes les manières, si ça pète, ça ne fera pas grand mal. Les volumes qui se trouvent posés sur la planche intermédiaire sont les valises que l'on voit dans une photo plus haut. Tout tient ! Des taquets posés sur le pourtour empêchent les boîtes de basculer sur mes pieds ou contre le mur. Notez que j'ai pensé à me faire de la place pour les jambes. Et j'ai encore de la place pour une petite boîte !

C'est une solution temporaire en attendant de fabriquer des caissons de support dignes de ce nom. Le bon plan c'est que toutes les pièces en bois que j'ajouterai pourront resservir. De toutes façons, des chutes de contreplaqué ça sert toujours. La solution plus ou moins définitive que j'ai en tête est un établi pour deux personnes en vis-à-vis qui soit mobile. Il faut aussi penser à un éclairage commun. Voici ce que ça peut donner sous SketchUp avec des caissons de rangement/support :


L'idée est de visser des roulettes pivotantes sous les caissons et d'ajouter des freins de porte à pédale sur les côté pour immobiliser le meuble quand il est en service. Pour l'éclairage, je réfléchis encore à une solution.