L'article était prêt, au chaud, attendant d'être mis en forme et publié. Ben voilà, le retour sur le concert de Rammstein le 9 Décembre au POPB est là.
Tout a été dit, écrit sur Rammstein dans les média français. Le groupe traîne encore une mauvaise réputation. Je vous rassure, c'est aussi vrai outre-Rhin. J'ai pu m'en rendre compte personnellement, y ayant passé une bonne partie de l'année 2009 et m'y rendant encore régulièrement.
Pourtant, en arrivant sur le parvis, rue de Bercy, j'étais déjà surpris par l'incroyable diversité du public. Jeunes, très jeunes, moins jeunes. Pour certains, c'était même leur première expérience de live. Tous les styles vestimentaires étaient représentés aussi. Quoique les rares costards-cravate égarés là devaient plutôt sortir du MINEFI tout proche.
L'ambiance était identique dans la salle, ce qui prouve que Rammstein est un groupe qui fédère, garantie de pérennité selon moi.
La première partie était assurée par Combichrist, un groupe norvégien qui délivre une électro-indus bien puissante. Ca m'a fait penser à l'histoire du sandwich métal (lien ici). Avec Combichrist, y a du pain, du pain et que du pain avec quand même un peu de jambon fumé.
Voix, percus, claviers, batteries et encore percus forment la line-up de base du groupe. Et force est de constater que c'est efficace. Les membres du groupe ont l'air déjantés comme il faut et ils ont fini leur set en se balançant les fûts à la gueule.
Bref, Combichrist, c'est n'imp, on adore !
A 21h00 pétantes, les six Allemands entrent sur scène en déchirant le rideau (ça donne le ton!) et le set commence. Pendant 1h30, les titres se succéderont, tous repris en choeur par le public. La part belle est donnée aux titres du dernier album, Liebe ist für alle da mais s'y entrecroisent les morceaux emblématiques comme Benzin ou Du Hast et, surtout, Engel en final.
Comme toujours avec Rammstein, la scène en voit de toutes les couleurs, le premier rang de la fosse est chauffé au rouge (au propre comme au figuré).
Effets pyrotechniques (du feu!), éléments de scène mobiles (mit feuer!), cascades (encore du feu!!), tirs d'arbalète (toujours du feu), j'en passe et des meilleures. Rammstein est LE groupe qu'il FAUT VOIR SUR SCENE.
Bien entendu, pour les connaisseurs qui ne purent s'y rendre, les grands classiques de la fausse éjac' et du canot de fosse étaient présents aussi. Pour la première, on pouvait voir Till, le chanteur, à cheval sur une bétonnière rose qui projetait des plumes sur le public. L'engin (la bétonnière, pas Till) circulait sur un rail le long de la scène. Il allait et venait (non, je ne le fais pas exprès, enfin, si, un peu) certainement pour être sûr de ne manquer personne.
Pour le second, Falke le claviériste embarque dans un canot pneumatique et part faire le tour de la régie son, porté à bout de bras par le public. Enorme.
Est-ce j'ai parlé des costumes? Non! Till avec des ailes d'anges en métal de 4 mètres sur Engel. Est-ce que j'ai dit qu'elles aussi étaient en feu ?
Ce qui a fait dire à Vonv: "Dans la vie, y a deux moments. Avant et après un premier concert de Rammstein".
Ce qui me fait répéter: "Les autres groupes de métal jouent, Rammstein brûle".
Au final, c'était géant. Le genre de live qui t'emporte et détruit le peu de recul que t'avais pensé garder en prévision d'écrire ton papier. On en redemande.
Au niveau son, c'était parfait, l'acoustique millimétré pour chaque instrument malgré quelques pains bien indolores. On pouvait déplorer que la voix soit sous-mixée. De toutes manières, Bercy a une acoustique déplorable. Vivement Rammstein à la salle Pleyel !
Si vous prévoyez d'y aller pour la prochaine, prenez les bouchons d'oreille, ça sert.
Allez, zou, la set-list (pas sûr à 100%)
Rammlied
Bückstabu
Waidmanns Heil
Keine Lust
Weisses Fleisch
Feuer Frei!
Wiener Blut
Frühling in Paris
Ich Tu Dir Weh
Liebe ist für alle da
Benzin
Links 2 3 4
Du Hast
-- rappel --
Pussy
Sonne
Haifisch
-- rappel --
Ich Will
Engel
Tout a été dit, écrit sur Rammstein dans les média français. Le groupe traîne encore une mauvaise réputation. Je vous rassure, c'est aussi vrai outre-Rhin. J'ai pu m'en rendre compte personnellement, y ayant passé une bonne partie de l'année 2009 et m'y rendant encore régulièrement.
Pourtant, en arrivant sur le parvis, rue de Bercy, j'étais déjà surpris par l'incroyable diversité du public. Jeunes, très jeunes, moins jeunes. Pour certains, c'était même leur première expérience de live. Tous les styles vestimentaires étaient représentés aussi. Quoique les rares costards-cravate égarés là devaient plutôt sortir du MINEFI tout proche.
L'ambiance était identique dans la salle, ce qui prouve que Rammstein est un groupe qui fédère, garantie de pérennité selon moi.
La première partie était assurée par Combichrist, un groupe norvégien qui délivre une électro-indus bien puissante. Ca m'a fait penser à l'histoire du sandwich métal (lien ici). Avec Combichrist, y a du pain, du pain et que du pain avec quand même un peu de jambon fumé.
Voix, percus, claviers, batteries et encore percus forment la line-up de base du groupe. Et force est de constater que c'est efficace. Les membres du groupe ont l'air déjantés comme il faut et ils ont fini leur set en se balançant les fûts à la gueule.
Bref, Combichrist, c'est n'imp, on adore !
A 21h00 pétantes, les six Allemands entrent sur scène en déchirant le rideau (ça donne le ton!) et le set commence. Pendant 1h30, les titres se succéderont, tous repris en choeur par le public. La part belle est donnée aux titres du dernier album, Liebe ist für alle da mais s'y entrecroisent les morceaux emblématiques comme Benzin ou Du Hast et, surtout, Engel en final.
Comme toujours avec Rammstein, la scène en voit de toutes les couleurs, le premier rang de la fosse est chauffé au rouge (au propre comme au figuré).
Effets pyrotechniques (du feu!), éléments de scène mobiles (mit feuer!), cascades (encore du feu!!), tirs d'arbalète (toujours du feu), j'en passe et des meilleures. Rammstein est LE groupe qu'il FAUT VOIR SUR SCENE.
Bien entendu, pour les connaisseurs qui ne purent s'y rendre, les grands classiques de la fausse éjac' et du canot de fosse étaient présents aussi. Pour la première, on pouvait voir Till, le chanteur, à cheval sur une bétonnière rose qui projetait des plumes sur le public. L'engin (la bétonnière, pas Till) circulait sur un rail le long de la scène. Il allait et venait (non, je ne le fais pas exprès, enfin, si, un peu) certainement pour être sûr de ne manquer personne.
Pour le second, Falke le claviériste embarque dans un canot pneumatique et part faire le tour de la régie son, porté à bout de bras par le public. Enorme.
Est-ce j'ai parlé des costumes? Non! Till avec des ailes d'anges en métal de 4 mètres sur Engel. Est-ce que j'ai dit qu'elles aussi étaient en feu ?
Ce qui a fait dire à Vonv: "Dans la vie, y a deux moments. Avant et après un premier concert de Rammstein".
Ce qui me fait répéter: "Les autres groupes de métal jouent, Rammstein brûle".
Au final, c'était géant. Le genre de live qui t'emporte et détruit le peu de recul que t'avais pensé garder en prévision d'écrire ton papier. On en redemande.
Au niveau son, c'était parfait, l'acoustique millimétré pour chaque instrument malgré quelques pains bien indolores. On pouvait déplorer que la voix soit sous-mixée. De toutes manières, Bercy a une acoustique déplorable. Vivement Rammstein à la salle Pleyel !
Si vous prévoyez d'y aller pour la prochaine, prenez les bouchons d'oreille, ça sert.
Allez, zou, la set-list (pas sûr à 100%)
Rammlied
Bückstabu
Waidmanns Heil
Keine Lust
Weisses Fleisch
Feuer Frei!
Wiener Blut
Frühling in Paris
Ich Tu Dir Weh
Liebe ist für alle da
Benzin
Links 2 3 4
Du Hast
-- rappel --
Pussy
Sonne
Haifisch
-- rappel --
Ich Will
Engel
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire