Quand: le 16 octobre 2009
Où: Zénith de Paris
Encore un groupe d'anciens qui se reforme pour des concerts. En entrant au Zénith, l'impression que je viens pour financer le plan épargne de retraite de Ms Deal et de MM. Santiago, Thompson et Lovering.
Du merchandising partout, T-shirts, double, triple albums collectors, j'en passe et des meilleures.
19h30. Confortablement installé plein axe, sous le carré vieille-pies, je procède à des tentatives de réglages photos. Résultat mitigé comme on va le voir.
La première partie entre en scène. Des illustres inconnus. Un combo de trois Anglais (guitare, basse, batterie) nommé Dinosaur Pile-Up (leur site MySpace).
C'est un peu approximatif, un peu grunge, très amateur. Pas terrible. On leur souhaite beaucoup de succès (irony inside).
A 20h30, les gugusses s'en vont. Les roadies s'amènent et enlèvent les draps. On remarque la jolie caisse de batterie rouge et noire avec le P logo dessus.
Les roadies installent les grattes des autres et les lumières s'éteignent.
Suivent les 40 minutes du Chien Andalou de Luis Bunuel qui, renseignements pris, semble être la source d'inspiration majeure de Doolittle, second LP studio du groupe, dont c'est l'anniversaire (20 ans) et qui est à l'honneur ce soir.
A 21h10, très exactement, les 4 musiciens entrent en scène sous un tonnerre d'applaudissements.
Après un salut très rapide de Kim Deal au public, le quatuor entame son set par 4 morceaux issus des faces B des singles. Ces titres plutôt confidentiels pour l'amateur moyen reçoivent un accueil poli. La fosse semble en attendre plus et nous aussi.
Dans la suite du concert, Ms Deal n'aura d'ailleurs de cesse d'indiquer au pékin moyen venu l'écouter elle et ses comparses quels sont les morceaux "connus" et quels sont les faces B.
Après ce hors-d'oeuvre surréaliste (très "pixien" en fait), arrive le plat de résistance. L'album Doolittle repris dans l'ordre des titres de la pochette.
On aura donc droit à un très bon Debaser (et j'ai compris pourquoi Thompson chante Splice up my eyeballs). Tame et Wave of Mutilation qui suivent continuent de mettre la salle en feu.
Ensuite, on a eu le droit à I bleed avec un fond d'écran très explicite. Il faut d'ailleurs indiquer que chaque morceau avait droit à son illustration d'arrière-scène ce qui apportait la touche spectaculaire qui manque aux Pixies, groupe très statique et peu loquace.
Les reprises de Crackity Jones, Monkey's Gone to Heaven, No. 13 Baby sont excellentes. Les petits films qui passaient derrière l'écran faisaient leur effet.
Le jeu des musiciens est toujours aussi clair. La basse omniprésente donne un bon relief à la musique. Les voix de Deal et Thompson n'ont pas l'air d'avoir trop souffert. On croirait vraiment entendre les mêmes à 20 ans d'intervalle.
J'essaye de prendre des photos mais l'éloignement et la lumière mal équilibrée rendre le cadrage difficile. On ajoute à cela le mode prétendument manuel de mon appareil et on aboutit à un temps d'exposition très long causant flou de bougé et sous-exposition. Pas facile de prendre des photos d'un concert...
A 21h40, les Pixies ont expédié presque tout le set de Doolittle et après un bref rappel reviennent pour une version plus douce de Wave of Mutilation et un petit Silver.
Ca y est, le job est fait. On s'éclipse... Second rappel et arrive le dessert: Vamos, Gigantic et Planet of Sound.
A 22h00, good bye et au revoir Paris, les quatre Bostoniens quittent la scène avec, visiblement, le sentiment du devoir accompli.
Au final, un concert de 2h30 avec à peine une heure de jeu des Pixies. Les quelques mots prononcés par Kim Deal auront été la seule tentative de complicité avec le public.
Les plus : un groupe mythique, un superbe album, l'acoustique de la salle, on rentre à l'heure
Les moins : peu d'échanges avec le public, une première partie indigente, un show très "expérimental", on rentre à l'heure.
L'avis 100% subjectif de Sandchaser:
Il faut aller voir les Pixies en concert au moins une fois. Doolittle étant leur meilleur album, il fallait aller à celui-là.
Y retournerai-je? Non. Je laisse le soin à d'autres le financement du plan de retraite (forcément surréaliste) des Pixies et me contenterai d'écouter les albums que je possède sans en acheter d'autres.
Où: Zénith de Paris
Encore un groupe d'anciens qui se reforme pour des concerts. En entrant au Zénith, l'impression que je viens pour financer le plan épargne de retraite de Ms Deal et de MM. Santiago, Thompson et Lovering.
Du merchandising partout, T-shirts, double, triple albums collectors, j'en passe et des meilleures.
19h30. Confortablement installé plein axe, sous le carré vieille-pies, je procède à des tentatives de réglages photos. Résultat mitigé comme on va le voir.
La première partie entre en scène. Des illustres inconnus. Un combo de trois Anglais (guitare, basse, batterie) nommé Dinosaur Pile-Up (leur site MySpace).
C'est un peu approximatif, un peu grunge, très amateur. Pas terrible. On leur souhaite beaucoup de succès (irony inside).
A 20h30, les gugusses s'en vont. Les roadies s'amènent et enlèvent les draps. On remarque la jolie caisse de batterie rouge et noire avec le P logo dessus.
Les roadies installent les grattes des autres et les lumières s'éteignent.
Suivent les 40 minutes du Chien Andalou de Luis Bunuel qui, renseignements pris, semble être la source d'inspiration majeure de Doolittle, second LP studio du groupe, dont c'est l'anniversaire (20 ans) et qui est à l'honneur ce soir.
A 21h10, très exactement, les 4 musiciens entrent en scène sous un tonnerre d'applaudissements.
Après un salut très rapide de Kim Deal au public, le quatuor entame son set par 4 morceaux issus des faces B des singles. Ces titres plutôt confidentiels pour l'amateur moyen reçoivent un accueil poli. La fosse semble en attendre plus et nous aussi.
Dans la suite du concert, Ms Deal n'aura d'ailleurs de cesse d'indiquer au pékin moyen venu l'écouter elle et ses comparses quels sont les morceaux "connus" et quels sont les faces B.
Après ce hors-d'oeuvre surréaliste (très "pixien" en fait), arrive le plat de résistance. L'album Doolittle repris dans l'ordre des titres de la pochette.
On aura donc droit à un très bon Debaser (et j'ai compris pourquoi Thompson chante Splice up my eyeballs). Tame et Wave of Mutilation qui suivent continuent de mettre la salle en feu.
Ensuite, on a eu le droit à I bleed avec un fond d'écran très explicite. Il faut d'ailleurs indiquer que chaque morceau avait droit à son illustration d'arrière-scène ce qui apportait la touche spectaculaire qui manque aux Pixies, groupe très statique et peu loquace.
Les reprises de Crackity Jones, Monkey's Gone to Heaven, No. 13 Baby sont excellentes. Les petits films qui passaient derrière l'écran faisaient leur effet.
Le jeu des musiciens est toujours aussi clair. La basse omniprésente donne un bon relief à la musique. Les voix de Deal et Thompson n'ont pas l'air d'avoir trop souffert. On croirait vraiment entendre les mêmes à 20 ans d'intervalle.
J'essaye de prendre des photos mais l'éloignement et la lumière mal équilibrée rendre le cadrage difficile. On ajoute à cela le mode prétendument manuel de mon appareil et on aboutit à un temps d'exposition très long causant flou de bougé et sous-exposition. Pas facile de prendre des photos d'un concert...
A 21h40, les Pixies ont expédié presque tout le set de Doolittle et après un bref rappel reviennent pour une version plus douce de Wave of Mutilation et un petit Silver.
Ca y est, le job est fait. On s'éclipse... Second rappel et arrive le dessert: Vamos, Gigantic et Planet of Sound.
A 22h00, good bye et au revoir Paris, les quatre Bostoniens quittent la scène avec, visiblement, le sentiment du devoir accompli.
Au final, un concert de 2h30 avec à peine une heure de jeu des Pixies. Les quelques mots prononcés par Kim Deal auront été la seule tentative de complicité avec le public.
Les plus : un groupe mythique, un superbe album, l'acoustique de la salle, on rentre à l'heure
Les moins : peu d'échanges avec le public, une première partie indigente, un show très "expérimental", on rentre à l'heure.
L'avis 100% subjectif de Sandchaser:
Il faut aller voir les Pixies en concert au moins une fois. Doolittle étant leur meilleur album, il fallait aller à celui-là.
Y retournerai-je? Non. Je laisse le soin à d'autres le financement du plan de retraite (forcément surréaliste) des Pixies et me contenterai d'écouter les albums que je possède sans en acheter d'autres.
Wow, à peine une heure de jeu, c'est court, très court... Déjà que Placebo, à l'époque, avait bien court je trouve (1h20 ?) !
RépondreSupprimerEn tout cas, je ne suis pas assez fan des Pixies pour me faire un concert, et encore moins à ce tarif.
Quels sont les prochains programmes ? A tout hasard, rien d'intéressant dans la semaine de Nowel ?
Achete Doolittle, tu ne seras pas déçu. Mieux, télécharge le (en Roumanie, f*ck Hadopi !).
RépondreSupprimerSinon, pour les concerts, je n'ai qu'une chose à te dire, STFW !
Allez, je suis gentil : Les concerts sur Paris, site de recherche
Marilyn Manson au Zenith le 21/12
Sinon pas grand chose.