L'année dernière, en mission en Roumanie, on s'est aperçu avec mon pote Pierre qu'Iron Maiden, le mythique groupe de Heavy Metal britannique était d'une, toujours vivant (!) et de deux, passait en concert à Paris-Bercy.
Pierre est un fan de Metal (du genre que l'on qualifie de Thrash, vous pouvez d'ailleurs aller lire son ode à Metallica sur son blog) et je suis un fan de musique puissante (j'aime Wagner, Manowar et The White Stripes). On s'est dit que ça serait bien d'y aller.
Flashback. En 1993, un condisciple destockait ses CD pour se faire un peu d'argent et parmi ceux là figurait l'album Somewhere In Time d'Iron Maiden. Album mythique de l'âge d'or du groupe, fortement influencé par le film Blade Runner de Ridley Scott. Sans tarder, je lui rachetais et je l'écoutais (et je l'écoute encore). Je suis toujours surpris, 15 ans plus tard, de la puissance évocatrice de la musique d'Iron Maiden et du Metal en général. Sans être un fan hardcore (comme dirait Pierre), j'aime le Metal, c'est tout. Les beats de batterie en 180 bpm, les solos shred en mineur et les lignes de basse bien lourdes me donnent de l'énergie et me remontent le moral. Quelquefois, même, ça me calme.
Retour au présent antérieur. En 2007, rendez-vous est pris pour cette année, le 2 Juillet 2008, deuxième et dernière date en France pour le groupe à la mascotte décomposée (le lecteur aura peut-être perdu le fil, qu'il se rassure moi aussi, pour les paradoxes temporels et leur explication simple, revoir Retour vers le Futur II).
Je ne vais pas vous raconter le concert (Pierre fait ça mieux que moi sur son blog), non, moi, je vais plutôt creuser dans les petits à-côtés, les anecdotes, l'ambiance.
Concert prévu à 21h00 (je compte pas les premières parties), je pars du boulot à 16h00 (Ile-de-France Sud-Ouest) en direction de la capitale. Deux heure et demi plus tard après avoir copieusement et successivement visité en voiture, les voies sur berge, la Tour Eiffel, le Trocadéro, la Place de la Concorde, le Palais du Louvre, la Rive-Gauche, la Rue de Solférino, le Boulevard Saint-Germain, l'IMA, le Pont de Sully, le Quai de la Râpée et enfin, la Gare de Lyon, je me gare au stationnement souterrain et rejoins Pierre et Jérémie. Ouf, attablé en terrasse face à une pinte, je me remets doucement de mon périple parisien (pourtant, je m'étais jadis juré de ne plus remettre mes roues dans cette ville, que celui qui ne s'est jamais dédit me jette la première bière)
L'heure tourne, on se dirige vers le métro qui nous amène sur le parvis du POPB. Là, on est dans l'ambiance. Des hardeux partout. Cheveux longs, tee-shirts noirs avec la tête d'Eddie, toute la faune métalleuse s'est donnée rendez-vous à ce concert.
On entre. Plutôt habitué des lieux, je guide mes deux compères jusqu'à des places libres et on s'installe. Trois sièges au bord de l'escalier avec vue sur la fosse et la scène (c'est mieux, vous en conviendrez).
Après la première partie des Avenged Sevenfold, Iron Maiden entre en scène. Et quelle scène ! Décor genre temple égyptien (l'Egypte antique et l'Antiquité en général tient une grande place dans l'imaginaire du groupe). Les fûts de Nico sont enfoncés dans un décrochement du mur, on ne le voit pas. L'arrière-scène est occupée par un Eddie pharaonique façon Powerslave peint sur un rideau qui court sur toute la largeur. Bruce et les 4 autres entrent en scène. La salle exulte. Les cris d'accueil durereont un bon dix minutes. Bruce dit bonsoir (en français), Steve, Janik, Adrian et Dave se saississent de leurs armes de destruction massive et ça commence.
90 minutes de pur délire Metal au cours desquelles Pierre prit une douche de bière à cause de son voisin de l'escalier, je me suis retrouvé stoned à cause de mon propre voisin d'escalier qui fumait un énorme pétard. 1h30 de musique puissante qui vit la salle entière reprendre The Number of the Beast et Wasted Years. Un certain nombre de rappels, Bruce qui s'essaye au français et qui promet bientôt le retour du groupe avec un nouvel album. Nos voisins d'escalier vont se chercher des bières.
Des écrans géants pour montrer le jeu des musiciens et l'arrivée du groupe à Roissy dans un avion aux couleurs d'Iron Maiden (Bruce est pilote de ligne dans le civil, sa compagnie loue un avion au groupe et il le pilote !). Mon voisin d'escalier se roule un autre joint. Le voisin d'escalier de Pierre bâle sa énième bière.
Le discours de Sir Winston Churchill en prélude à Aces High, le morceaux vantant la bravoure méritée et la ténacité légendaire des pilotes de la RAF pendant la Bataille d'Angleterre. Tout cela n'émeut pas nos voisins d'escalier qui finissent par tremper leurs joints dans leur bière, à moins que ce ne soit l'inverse.
Les animations sur scène, le démon qui apparaît, le Eddie géant qui arrive sur scène en marchant dans sa dégaine de chasseur de primes du futur (comme la couverture de l'album Somewhere in Time). Nos voisins d'escalier se cachent dans leur bière, effrayés par l'apparition de la mascotte sur la scène et son combat contre Janik.
Le concert se termine, le son s'arrête. On reprend nos esprits et on essaye de sortir. Là, nos voisins d'escalier sont complètement poivrés, stoned et brinquebalants. Tellement brinquebalants que l'un deux manque de tomber sur moi qui le suivais. Je me cache courageusement derrière Pierre qui lui devrait être capable d'amortir le choc. Ouf, notre voisin d'escalier rétablit son équilibre in extremis et s'achemine vers la sortie avec force rots.
A la sortie, on hésite, métro ou pinglots ? C'est noir de monde. Finalement, on opte pour le métro. Il nous faudra bien 20 minutes pour rejoindre la rame. 20 minutes au son d'un Number of the Beast repris a cappela par un fan enthousiaste.
On récupère la voiture et direction Orléans. Sandchaser, le GPS humain, fait encore montre de sa sagacité légendaire en prenant par deux fois la mauvaise direction. L'erreur est humaine et celle là ne prêta pas à conséquence. je visais la porte d'Italie, ce fut la porte d'Orléans (la bien nommée). On arrive dans mon bled à 2h00 du mat', fatigués mais heureux d'avoir assisté à cet événement.
Le lendemain, j'écoutais Somewhere In Time dans la voiture.
Pierre est un fan de Metal (du genre que l'on qualifie de Thrash, vous pouvez d'ailleurs aller lire son ode à Metallica sur son blog) et je suis un fan de musique puissante (j'aime Wagner, Manowar et The White Stripes). On s'est dit que ça serait bien d'y aller.
Flashback. En 1993, un condisciple destockait ses CD pour se faire un peu d'argent et parmi ceux là figurait l'album Somewhere In Time d'Iron Maiden. Album mythique de l'âge d'or du groupe, fortement influencé par le film Blade Runner de Ridley Scott. Sans tarder, je lui rachetais et je l'écoutais (et je l'écoute encore). Je suis toujours surpris, 15 ans plus tard, de la puissance évocatrice de la musique d'Iron Maiden et du Metal en général. Sans être un fan hardcore (comme dirait Pierre), j'aime le Metal, c'est tout. Les beats de batterie en 180 bpm, les solos shred en mineur et les lignes de basse bien lourdes me donnent de l'énergie et me remontent le moral. Quelquefois, même, ça me calme.
Retour au présent antérieur. En 2007, rendez-vous est pris pour cette année, le 2 Juillet 2008, deuxième et dernière date en France pour le groupe à la mascotte décomposée (le lecteur aura peut-être perdu le fil, qu'il se rassure moi aussi, pour les paradoxes temporels et leur explication simple, revoir Retour vers le Futur II).
Je ne vais pas vous raconter le concert (Pierre fait ça mieux que moi sur son blog), non, moi, je vais plutôt creuser dans les petits à-côtés, les anecdotes, l'ambiance.
Concert prévu à 21h00 (je compte pas les premières parties), je pars du boulot à 16h00 (Ile-de-France Sud-Ouest) en direction de la capitale. Deux heure et demi plus tard après avoir copieusement et successivement visité en voiture, les voies sur berge, la Tour Eiffel, le Trocadéro, la Place de la Concorde, le Palais du Louvre, la Rive-Gauche, la Rue de Solférino, le Boulevard Saint-Germain, l'IMA, le Pont de Sully, le Quai de la Râpée et enfin, la Gare de Lyon, je me gare au stationnement souterrain et rejoins Pierre et Jérémie. Ouf, attablé en terrasse face à une pinte, je me remets doucement de mon périple parisien (pourtant, je m'étais jadis juré de ne plus remettre mes roues dans cette ville, que celui qui ne s'est jamais dédit me jette la première bière)
L'heure tourne, on se dirige vers le métro qui nous amène sur le parvis du POPB. Là, on est dans l'ambiance. Des hardeux partout. Cheveux longs, tee-shirts noirs avec la tête d'Eddie, toute la faune métalleuse s'est donnée rendez-vous à ce concert.
On entre. Plutôt habitué des lieux, je guide mes deux compères jusqu'à des places libres et on s'installe. Trois sièges au bord de l'escalier avec vue sur la fosse et la scène (c'est mieux, vous en conviendrez).
Après la première partie des Avenged Sevenfold, Iron Maiden entre en scène. Et quelle scène ! Décor genre temple égyptien (l'Egypte antique et l'Antiquité en général tient une grande place dans l'imaginaire du groupe). Les fûts de Nico sont enfoncés dans un décrochement du mur, on ne le voit pas. L'arrière-scène est occupée par un Eddie pharaonique façon Powerslave peint sur un rideau qui court sur toute la largeur. Bruce et les 4 autres entrent en scène. La salle exulte. Les cris d'accueil durereont un bon dix minutes. Bruce dit bonsoir (en français), Steve, Janik, Adrian et Dave se saississent de leurs armes de destruction massive et ça commence.
90 minutes de pur délire Metal au cours desquelles Pierre prit une douche de bière à cause de son voisin de l'escalier, je me suis retrouvé stoned à cause de mon propre voisin d'escalier qui fumait un énorme pétard. 1h30 de musique puissante qui vit la salle entière reprendre The Number of the Beast et Wasted Years. Un certain nombre de rappels, Bruce qui s'essaye au français et qui promet bientôt le retour du groupe avec un nouvel album. Nos voisins d'escalier vont se chercher des bières.
Des écrans géants pour montrer le jeu des musiciens et l'arrivée du groupe à Roissy dans un avion aux couleurs d'Iron Maiden (Bruce est pilote de ligne dans le civil, sa compagnie loue un avion au groupe et il le pilote !). Mon voisin d'escalier se roule un autre joint. Le voisin d'escalier de Pierre bâle sa énième bière.
Le discours de Sir Winston Churchill en prélude à Aces High, le morceaux vantant la bravoure méritée et la ténacité légendaire des pilotes de la RAF pendant la Bataille d'Angleterre. Tout cela n'émeut pas nos voisins d'escalier qui finissent par tremper leurs joints dans leur bière, à moins que ce ne soit l'inverse.
Les animations sur scène, le démon qui apparaît, le Eddie géant qui arrive sur scène en marchant dans sa dégaine de chasseur de primes du futur (comme la couverture de l'album Somewhere in Time). Nos voisins d'escalier se cachent dans leur bière, effrayés par l'apparition de la mascotte sur la scène et son combat contre Janik.
Le concert se termine, le son s'arrête. On reprend nos esprits et on essaye de sortir. Là, nos voisins d'escalier sont complètement poivrés, stoned et brinquebalants. Tellement brinquebalants que l'un deux manque de tomber sur moi qui le suivais. Je me cache courageusement derrière Pierre qui lui devrait être capable d'amortir le choc. Ouf, notre voisin d'escalier rétablit son équilibre in extremis et s'achemine vers la sortie avec force rots.
A la sortie, on hésite, métro ou pinglots ? C'est noir de monde. Finalement, on opte pour le métro. Il nous faudra bien 20 minutes pour rejoindre la rame. 20 minutes au son d'un Number of the Beast repris a cappela par un fan enthousiaste.
On récupère la voiture et direction Orléans. Sandchaser, le GPS humain, fait encore montre de sa sagacité légendaire en prenant par deux fois la mauvaise direction. L'erreur est humaine et celle là ne prêta pas à conséquence. je visais la porte d'Italie, ce fut la porte d'Orléans (la bien nommée). On arrive dans mon bled à 2h00 du mat', fatigués mais heureux d'avoir assisté à cet événement.
Le lendemain, j'écoutais Somewhere In Time dans la voiture.
Alors je sors mon fouet intergalactique parcemé de lames de rasoir en titane-carton rouillées et radioactives face à cette horreur : il ne s'agit pas de trash metal mais de tHrash metal ! Pour la peine mon fils, vous chanterez 200 fois Whiplash en hurlant !!
RépondreSupprimerSinon, je ne peux que féliciter le GPS humain qui malgré une légère boulette nous a conduit à bon port !
Quant à Somewhere in time, j'invite tout le monde à aller sur l'article Wikipedia qui décrit tous les détails de sa jaquette, un chef d'oeuvre de références.
Sur ce, il parait qu'AC/DC fait une tournée l'an prochain. A bon entendeur... :D
et sinon, y'a Raphael aussi dans pas trop longtemps :D
RépondreSupprimerThrash metal, c'est entendu. Ca va, le prends pas mal. Comme t'es chaud-bouillant, va voir sur le blog du boss comment il a écrit Seek 'n' Destroy. Vu ton référentiel, ça mérite l'éviscération au crochet rouillé.
RépondreSupprimerAC/DC c'est pas du Metal, c'est du hard rock et le rock est mort m'as-t'on dit.
Raphaël m'énerve, y a un complot contre moi. Tout à l'heure, j'étais en voiture je me promenais. Pas de CD (oui j'ai rangé ma voiture), j'allume la radio, sur qui je tombe ? Cette belette efféminée de Raphaël et sa voix de tafiole. Le vent de l'hiver... J'en foutrais moi du vent !
C'est un complot, j'vous dis. Pas plus tard que tout à l'heure, je reviens de chez le coiffeur, toujours pas de CD, je rallume la radio. Sur qui je tombe ? Non pas Raphaêl, quand même, ç'aurait été un coup à envahir la Pologne. Non, son mentor et maître à penser et à chanter mal, Laurent Voulzy qui vient de sévir avec une énième ressucée de rock'n'roll sirupeux. Trop c'est trop ! Demain, je vais à la FNAC du 2B et j'achète du Metal !
Hehehehe oui oui, j'ai vu le blog, j'ai d'ailleurs fait part de mon courrou dans les commentaires... mais soft, hein, c'est le chef :D Et surtout, j'ai par mégarde mis le crochet au lave-vaisselle, toute la rouille est partie :-(
RépondreSupprimerBah, le rock revit un peu quand même, malgré l'invasion de nu-uber-metal-core-suedois, ne serait-ce qu'avec des groupes comme Airbourne (cf un blog bien sympathique).
Et tu as acheté quoi de beau à la Rnac ? Moi je me lance dans une période Motörhead qui arrache le slip.