Le temps laisse des traces. Oui. des traces grasses et nauséabondes au fond du caleçon de la mémoire. A tel point qu'il a fallu que je relise ce blog pour me rappeler mes expériences des JFJ passées. Mais, tous comptes faits, ça ne fait que 5 ans depuis la première édition à laquelle j'eus l'honneur de me rendre. Cinq ans et surtout cinq éditions. Et que de rencontres faites depuis ce temps. Et le constat d'une évolution de la communauté du jeu de figurines.
En 2012, tout "jeune" blogueur, je venais aux JFJ en curieux pour la première fois rencontrer quelques uns de mes tout nouveaux confrères. Et là, je veux avoir une pensée pour Perno qui, pour la première fois depuis la signature des accords d'Oslo, a manqué les JFJ et le trophée de la meilleure démo. Message personnel : Perno, tu nous as manqué. Oui. Beaucoup.
2017, c'est en tant qu'exposant que je revenais aux JFJ. Pour ça et aussi pour revoir toute une bande d'ami-e-s qui profitent de ce rendez-vous pour partager une soirée entre les deux journées de la convention. Côté ambiance, imaginez-vous un mélange entre The Big Bang Theory et Jackass. Non, n'insistez pas, vous n'aurez aucun détail de la soirée, ce qui se passe à Sartrouville reste à Sartrouville. Tout ce que je peux vous dire c'est que l'année prochaine, j'organiserai une cérémonie de remise des Trolls d'Or. Il n'y a aucune raison pour que nous ne battions pas le FIJ sur le plan de la flagornerie et de l'autosatisfaction. Dans notre propre style (tout cela restant ironique bien naturellement, les gagnants des As d'Or méritent leur prix).
Bref. Revenons à notre sujet. Les JFJ 2017. Peut être un peu plus d'exposants que les autres années. Ou pas. Certainement pas les mêmes. Peut être un peu moins d'indépendants et plus de pros, signe que le milieu devient plus mature. Mais pas moins fou. Non. Les JFJ sont telles que le plus consensuel (Age of Sigmar) côtoie le plus déjanté (Fury). Pour être clair, je n'ai pas vraiment joué. Enfin si, à DBA mais j'étais là pour ça en fait. J'ai surtout observé et écouté. Et parlé. Oui. Beaucoup. Et ce qui en ressort c'est que, malgré toutes les évolutions du monde du jeu, l'enthousiasme du joueur (et de la joueuse !) reste intact. A côté de ça, les "joueurs" confits dans leur expérience de jeux élitistes et qui ne veulent surtout pas changer restent majoritaires. Mais la tendance va s'inverser. Petit à petit. C'est inéluctable. Prenez quand même ce que je viens d'écrire avec des pincettes. Ça n'est que l'opinion de quelqu'un qui a passé deux jours sur une convention, pas réveillé et avec la tête comme un compteur à gaz.
Pour rester dans la ligne de mon journal, il est nécessaire que je détaille ce que j'ai acheté afin de m'en souvenir. Du style : "tiens je viens de peindre ça mais je ne me souviens plus de quand je l'ai acheté". J'ai trouvé des Saxons en plastique de chez Wargames Factory. D'occasion puisque ce vendeur n'existe plus et que ces figurines sont introuvables. Je voulais ces Saxons pour aller avec mes Vikings, achetés chez le même éditeur il y a des années à Vaires sur Marne. Hipster un jour, hipster toujours. Du coup j'ai aussi acheté des socles ronds de chez Xavier (a.k.a. Habalrad de Brest) avec lequel j'ai eu une discussion sur la folie du monde et l’hyper-consumérisme.
L'idée que j'avais eue l'année dernière de posséder deux armées pour chacun des jeux auxquels je joue ayant fait son chemin (Alkemy et SAGA), je trouvais des Aurlocks d'occasion au Bring'n'Buy. Je remercie du fond du cœur Tobias de m'avoir fait cadeau de trois figurines de la faction pour compléter cette liste.
Et pour enfin vous faire marrer, j'ai acheté à Antoine trois véhicules HALO MacFarlane pour des conversions de motos Marsouins de l'Espâaace. Si je sais ce que je veux en faire, je ne sais pas encore comment mais j'ai envie. Peut-être même que je finirai mes speeders HALO/MarEsp. L'espoir fait vivre.
Voilà. Que de l'occasion, rien de neuf sauf les consommables (socles), plus de 70 figurines, pour un total de 80 euros. Du coup, je vais aller gratter de l'Aurlock moi.